Ku Klux Klan, valium et grizzlis : les auditions mouvementées du cabinet Trump

Le sénateur républicain Jeff Sessions entendu au Sénat le 10 janvier en vue de sa nomination au poste de ministre de la Justice du gouvernement Trump.

Les futurs ministres du nouveau locataire de la Maison Blanche sont interrogés tour à tour par le Sénat depuis le 10 janvier, afin d'être confirmés à leur poste. Retour sur ce qu'il ne fallait pas rater.

Alors que Donald Trump a été investi 45e président des Etats-Unis le 20 janvier, son gouvernement n’est toujours pas officiellement formé. Les auditions de confirmation des 23 lieutenants de Trump se succèdent au Sénat depuis le 10 janvier. Un préalable nécessaire pour que leurs nominations soient validées. Mais au vu des états de service affichés par les heureux élus (un climatosceptique à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement, un futur ministre de la Justice accusé par le passé de racisme, un ancien de Goldman Sachs au Trésor…), ces grands oraux n’ont pas toujours été une partie de plaisir pour les nominés.

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Jeff Sessions et l’ombre du KKK

Des manifestants grimés en membres du KKK lors de l'audition de Jeff Sessions (au premier plan) pour le poste de ministre de la Justice, le 10 janvier à Washington. (Photo Kevin Lamarque. Reuters)

«No Trump, No KKK, No Facist USA !» («Ni Trump, Ni Ku Klux Klan, ni une Amérique fasciste»). Des militants antiracistes, déguisés en membres du groupe suprématiste blanc Ku Klux Klan, ont interrompu à plusieurs reprises l’audition le 10 janvier du sénateur Jeff Sessions, nommé par Trump ministre de la Justice («attorney general»).

HAPPENING NOW: Protestor thrown out of Sessions confirmation hearing. Dressed as klansman. pic.twitter.com/2DPJhg7M8M

— Sam Sweeney (@SweeneyABC) 10 janvier 2017

Le sénateur de l’Alabama, 69 ans, a été accusé par le passé de racisme. Au point que le Sénat avait refusé en 1986 de confirmer sa nomination au poste de juge fédéral. Une décision très rare. On lui avait alors reproché ses propos tenus pendant plusieurs années alors qu’il était procureur de l’Alabama. Sessions aurait notamment taxé l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) ainsi (...)

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