« Koh-Lanta » : Eddy Guyot, accusé d’agression sexuelle par Candide Renard, a été mis en examen

En 2018, l’affaire avait stoppé le tournage de la 19e saison de « Koh-Lanta ». Candide Renard avait porté plainte contre un autre candidat, Eddy Guyot, pour agression sexuelle.

TÉLÉVISION - Les fidèles de l’émission Koh-Lanta le savent, la 19e saison du jeu, tournée dans le cadre paradisiaque des Fidji, n’a jamais été diffusée par TF1. En cause : une affaire d’agression sexuelle entre deux candidats, qui avait coupé court au tournage. Candide Renard, la fille de l’actuel sélectionneur de l’équipe de France de football féminine, Hervé Renard, avait en effet porté plainte contre un autre participant de l’émission.

Ce jeudi 28 mars, Le Parisien révèle que cet homme, Eddy Guyot, a été mis en examen le 16 novembre 2022 dans cette affaire et fait depuis l’objet d’une enquête judiciaire approfondie. Cependant, le candidat nie depuis le début de cette affaire les accusations à son encontre, si bien qu’il a contesté cette mise en examen devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Nancy. Cette dernière a rejeté sa demande ce 14 mars, selon les informations du Parisien, confirmées par BFMTV. Il est désormais sous la menace d’un procès.

Des faits qui remontent à une nuit de tournage, en 2018

Pendant le tournage de Koh-Lanta en 2018, Candide Renard, alors âgée de 21 ans, a selon son récit été réveillée en pleine nuit par Eddy Guyot. Ce dernier était, selon elle, en train de l’embrasser et de passer sa main sous ses vêtements sans son consentement. La jeune femme avait rapidement alerté la production en utilisant le talkie-walkie mis à la disposition des candidats en cas de problème.

La production avait alors stoppé le tournage. « J’ai estimé, en concertation avec les équipes sur place, que les conditions de la réalisation de cette nouvelle édition n’étaient plus suffisamment sereines », expliquait alors Alexia Laroche-Joubert, la présidente de la maison de production Adventure Line Productions, chargée du projet. Elle précisait par ailleurs que les faits étaient « formellement contestés par le concurrent concerné ».

Cela n’a pas changé pendant les six années qui ont suivi. À ce jour, Eddy Guyot nie toujours cette version des faits. Depuis le début de l’affaire, l’avocat du candidat, Me Jérémy Assous, affirme que des « éléments objectifs » démontrent que la version de la plaignante est « inconciliable avec la réalité ». « Dans ce dossier, le seul élément matériel objectif est un ADN et il n’est pas celui d’Eddy Guyot », assure-t-il auprès du Parisien.

Mais alors que l’affaire revient entre les mains du juge d’instruction, qui doit décider de rendre ou non une ordonnance de renvoi de l’homme devant une juridiction, l’avocat de Candide Renard a à nouveau insisté : « ma cliente demeure fermement déterminée à faire valoir ses droits », rapporte BFMTV.

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