Knysna, la quenelle... dans "L'incompris", Nicolas Anelka donne sa version des faits

L'ancien footballeur Nicolas Anelka se confie comme rarement dans le documentaire «L'Incompris» sur Netflix.

Le titre du documentaire n'est peut-être pas un hommage au film magnifique de Luigi Comencini, mais il y a quelque chose d'enfantin dans les réponses apportées par Nicolas Anelka aux grandes polémiques qui ont animé sa carrière aussi sûrement que ses buts sur le terrain. C'est simple : ce n'est jamais de sa faute et la forme du documentaire ne choisit pas la confrontation. Il est vrai que l'ancien buteur du Real Madrid et du PSG traine une réputation sulfureuse totalement disproportionnée par rapport à l'homme, discret et beaucoup plus tourné vers le collectif qu'on ne pourrait le supposer.

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On m’a accusé d’avoir fait un geste antisémite. J’étais surpris. Pourquoi je penserais aux juifs après un but ?

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Par exemple, sur la «quenelle» (geste de ralliement de l'humoriste condamné pour antisémitisme Dieudonné, Ndlr) qu'il a fait en décembre 2013 pour célébrer un but alors qu'il jouait pour West Bromwich au crépuscule de sa carrière. «Quand je fais la quenelle, c’est pour lui (Steve Clarke, l’ancien entraîneur de Birmingham, Ndlr). "Tu étais là, tu ne m’as pas utilisé, dès que t’es parti, je joue et je marque. Tiens-là, prends-là, là où je pense."», explique l'attaquant. «J’habitais à Birmingham, je n’avais pas la télé français, je n’ai pas calculé.», avoue-t-il. Le scandale le rattrape et il écopera de cinq matches de suspension. «On m’a accusé d’avoir fait un geste antisémite. J’étais surpris. Je ne suis pas antisémite. Aucun antécédent avec les juifs. Pourquoi je penserais aux juifs après un but ?»

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Mais bien sûr, le grand passage attendu (et en fin de documentaire) concerne la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Pour ceux qui ne connaissent pas(...)


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