Le kimchi, un plat fermenté coréen, pourrait aider à lutter contre l’obésité

Une étude coréenne montre que les personnes qui consomment plus de ce plat fermenté ont moins de risques d’être obèses… sauf s’ils en mangent trop.

Kimchi, kéfir, kombucha… Les aliments fermentés redeviennent à la mode, notamment grâce à leurs effets bénéfiques sur le microbiote. Au point que l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) a récemment publié un dossier spécial sur ces aliments et a entamé un grand projet de recherche, "Ferments du futur", pour mieux comprendre leurs bienfaits.

Une nouvelle preuve de ces effets bénéfiques pour la santé a été dévoilée le 30 janvier 2024 dans la revue BMJ Open par des chercheurs coréens de l’Université Chung-Ang, qui ont trouvé que les Coréens qui mangent du kimchi tous les jours ont moins de risque d’être obèses.

Un plat traditionnel à la rescousse de la santé moderne

Le kimchi est un mets traditionnel de légumes fermentés dans de la saumure, réalisé principalement avec du chou et du radis. Cette préparation favorise certaines bactéries déjà présentes sur les légumes, dont des bactéries lactiques. Or, ces dernières sont très importantes pour notre microbiote, qui est à son tour essentiel pour notre santé, pouvant notamment jouer un rôle dans le développement de l’obésité, une véritable épidémie de ce siècle et un enjeu majeur de santé publique.

Et il semblerait que le kimchi pourrait avoir un effet direct sur le risque d’être obèse, probablement grâce à ces bactéries lactiques. L’étude observationnelle coréenne a analysé les habitudes alimentaires et les données de santé de 115.000 Coréens (âge moyen de 51 ans), dont environ un quart étaient obèses (sachant que pour les Asiatiques, l’obésité est définie comme un indice de masse corporelle supérieur à 25, alors qu’il est de 30 pour les Européens).

Les résultats montrent que les personnes qui mangent du kimchi entre une et trois fois par jour ont 11 % de moins de risques d’être obèses en comparaison à celles qui en mangent moins d’une fois par jour. Sans oublier qu’il s’agit d’une étude observationnelle et donc qu’il est impossible de conclure sur une quelconque causal[...]

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