Ce que l'on sait de la destruction du barrage de Kakhovka, en Ukraine

Le barrage hydroélectrique de Kakhovka, proche de la ville de Nova Kakhovka, dans la région de Kherson (Sud) partiellement occupée par la Russie, endommagé après une attaque, le 6 juin 2023.   - Credit:Handout/AFP
Le barrage hydroélectrique de Kakhovka, proche de la ville de Nova Kakhovka, dans la région de Kherson (Sud) partiellement occupée par la Russie, endommagé après une attaque, le 6 juin 2023. - Credit:Handout/AFP

Mardi 6 juin, le barrage de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, a été partiellement détruit. Une attaque que Kiev impute à Moscou, ce que la Russie nie catégoriquement. Pour le moment, Washington ne préfère pas se positionner sur la responsabilité du bombardement. Des milliers de personnes ont dû être évacuées, des villes ont été inondées et un vrai risque écologique existe.

  • Russie et Ukraine s'accusent mutuellement

Le Kremlin a dénoncé, ce mardi, un acte de « sabotage délibéré » de Kiev après la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka, proche de la ville de Nova Kakhovka, dans la région de Kherson (Sud) partiellement occupée par la Russie. « Il s'agit sans équivoque d'un acte de sabotage délibéré de la partie ukrainienne qui a été planifié et réalisé sur ordre de Kiev », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en disant rejeter « fermement » les accusations des autorités ukrainiennes qui en imputent la responsabilité à Moscou.

De son côté, l'Ukraine a qualifié, ce mardi, la Russie d'« État terroriste » devant la Cour internationale de justice (CIJ), l'accusant d'avoir détruit le barrage hydroélectrique de Nova Kakhovka (région de Kherson). « Le monde doit réagir. La Russie est en guerre contre la vie, contre la nature, contre la civilisation », a cinglé Volodymyr Zelensky sur Telegram.

L'attaque sur le barrage « a provoqué d'importantes évacuations civiles et de graves dommages écologiques », a déclaré le représen [...] Lire la suite