Kevin Spacey, l’acteur de « House of Cards », fond en larmes en évoquant la vente de sa maison après ses procès pour agressions sexuelles

METOO - Kevin Spacey s’est effondré. L’acteur phare de House of Cards, interviewé par Piers Morgan le mardi 11 juin, a fondu en larmes après que le journaliste l’a interrogé sur son lieu de résidence. Kevin Spacey doit payer plusieurs millions de dollars en frais juridiques et de compensation à la société de production de House of Cards, après plusieurs procès l’accusant d’agressions sexuelles. Pour payer ses dettes, il a déclaré que sa maison de Baltimore, où il vit depuis 2016, allait être saisie et vendue aux enchères.

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Dans le talk-show diffusé sur le compte YouTube de Piers Morgan, l’acteur de 64 ne précise pas à qui il devait une telle somme d’argent. Mais en août 2022, il avait été condamné à verser 31 millions de dollars à la société de production de la série House of Cards, MCR, dont il avait été renvoyé à la suite d’accusations de harcèlement sexuel. Ces millions de dollars de dommages et intérêts sont justifiés par les pertes de revenus directement liées au renvoi de l’acteur, obligeant MCR à remanier en profondeur la sixième saison de la série.

À cela s’ajoutent les frais juridiques de plusieurs procès. L’année dernière, l’acteur a été déclaré non coupable, à l’issue d’un procès à Londres, d’accusations d’agressions sexuelles à l’encontre de quatre hommes entre 2001 et 2013. En 2022, un tribunal américain a rejeté un procès pour agression sexuelle intenté contre lui. Il est actuellement impliqué dans un procès civil concernant une allégation, qu’il nie, selon laquelle il aurait agressé sexuellement un homme en 2008.

Kevin Spacey entame sa rédemption

Au cours de l’interview accordée à Piers Morgan, l’acteur de 64 ans admet « être allé trop loin » par le passé, et notamment d’avoir été « trop tactile » avec les hommes. Lorsque le journaliste lui demande ce qu’il entend par là, Kevin Spacey lui répond : « Toucher quelqu’un sexuellement d’une manière, ce qu’à l’époque j’ignorais, il ne désirait pas. »

Interrogé sur la possibilité qu’il s’agisse d’un comportement criminel, Kevin Spacey assure qu’il était toujours « courtois avec les gens » et qu’il n’utiliserait pas le mot « tripoter » pour décrire ses actes. Si des personnes ne sont pas consentantes, elles « devraient vous faire savoir qu’elles ne veulent pas, pour que vous puissiez comprendre que c’est non consenti, et arrêter ».

Piers Morgan renchérit en lui demandant s’il pouvait comprendre qu’un jeune acteur puisse craindre qu’un acteur aussi influent que lui puisse nuire à sa carrière s’il rejetait ses avances. Une question à laquelle il répond par l’affirmative, avant de réaffirmer qu’il était prêt à « assumer la responsabilité » de certains de ses actes passés, qu’il qualifie de « mauvais comportements ». Kevin Spacey ajoute toutefois que « tout un tas de gens » ont fait de fausses déclarations à son encontre.

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