Kenya : impossible de garantir “l‘équité du scrutin”

Au Kenya, le président de la Commission électorale émet des doutes sur sa capacité à pouvoir organiser dans de bonnes conditions la présidentielle du 26 octobre. Sur le plan technique et logistique, pas de problème. Au niveau de l‘équité, c’est tout autre chose, selon Wafula Chebukati, qui accuse les dirigeants politiques “d’interférence”. Wafula Chebukati, président de la Commission électorale : “ J’ai fait plusieurs tentatives pour obtenir des changements majeurs, mais toutes mes propositions ont été rejetées par une majorité de commissaires. Dans de telles conditions, il est difficile de garantir une élection libre, équitable et crédible.” Raila Odinga, qui a décidé de ne pas participer au scrutin du 26 octobre, appelle ses partisans à descendre dans les rues ce jour-là malgré l’interdiction de manifester dans les principales villes du pays. Le 8 août dernier, c’est Uhuru Kenyatta qui avait été réélu avec 54,27 % des voix, mais la Cour suprême avait invalidé les résultats, jugeant que l‘élection n’avait été “ni transparente, ni vérifiable”. Kenya : le président de la commission électorale annonce qu’il n’est plus capable de garantir une élection crédiblehttps://t.co/QU0DZJYq3z— Africapostnews (@africapostnews) 18 octobre 2017