Kendji Girac: le chanteur a déclaré avoir voulu "simuler un suicide" pour "faire peur à sa femme"

Il est revenu sur sa première version des faits. Après avoir confié dans un premier temps que sa blessure par balle avait été causée par un tir accidentel, le chanteur Kendji Girac a reconnu devant les enquêteurs que le tir était volontaire. La scène est survenue après plusieurs disputes au cours de cette nuit-là entre le chanteur et sa compagne.

"Il ne dit plus que le coup est parti involontairement, comme il l'avait déclaré initialement. Il a indiqué qu'en fait, cette impulsion a constitué pour lui à vouloir faire peur à sa femme, à vouloir l'impressionner", a déclaré ce jeudi 25 avril Olivier Janson, le procureur de la République de Mont-de-Marsan lors d'une conférence de presse.

Le procureur a ajouté que Kendji Girac a confié lors de son audition "avoir eu très peur quand il a entendu parler de départ (de sa femme, NDLR), qu'il a eu un moment de panique et qu'il a voulu à son tour lui faire peur".

"Faire entendre le bruit de la détente" à sa femme

"En quelque sorte, il a simulé un suicide, dit-il", a déclaré Olivier Janson, "il précise alors avoir omis de vérifier si le chargeur comprenait des munitions ou pas, il le croyait vite et c'est volontairement qu'il a inséré le chargeur et c'est volontairement qu'il s'est tiré dessus."

Le chanteur a ajouté vouloir "faire entendre le bruit de la détente" à sa compagne "pour qu'elle lui dise d'arrêter et qu'elle ne parte pas".

Selon les déclarations de sa femme entendue par les enquêteurs, il aurait déjà déclaré dans le passé "qu'il allait se mettre une balle".

Devant les enquêteurs, Kendji Girac a déclaré assumer son geste "tout en le regrettant extrêmement fortement". Il les a également remerciés pour "être allés au delà des mensonges initiaux qui ne sont pas les siens mais plutôt de l'ordre du groupe".

"Il dit que sa première version il l'a donnée en quelques instants, il était sous le choc de l'adrénaline et des premiers médicaments administrés et qu'il n'était pas en possession de ses moyens", a expliqué le procureur de la République de Mont-de-Marsan.

"Il souhaite préciser qu'il est content à ses yeux que tout soit désormais au clair (...) il dit 'j'ai fait quelque chose qui n'est pas moi, qui n'est pas dans mes habitudes'", a ajouté le procureur.

Article original publié sur BFMTV.com