Kate Moss, le camembert, la drogue... Pete Doherty se confie dans une autobiographie

Pete Doherty dans le clip de
Pete Doherty dans le clip de

Il s'est assagi et mène aujourd'hui une vie (presque) rangée en Normandie. Pete Doherty va publier le 16 juin prochain ses mémoires, A Likely Lad, écrites avec l'auteur Simon Spence. A cette occasion, le Guardian a rencontré le rockeur qui a troqué "le crack contre le camembert".

Le musicien, connu pour son addiction aux drogues dures, explique notamment que le fait de s'être installé près d'Etretat avec sa compagne, Katia de Vidas, l'a aidé à s'en éloigner.

"Ce n'est pas une grosse zone de drogues ici", livre-t-il au Guardian. "Et puis évidemment, tout s'est arrêté", ajoute-t-il, faisant allusion au Covid et aux confinements. "Toutes ces circonstances ont aidé à rester clean, même un vaurien comme moi.Ça ne valait pas le coup d'aggraver la situation."

"C'est pour ça qu'on a rompu"

L'arrêt de la drogue et la découverte du fromage local ont eu sur la silhouette du rockeur autrefois filiforme, quelques effets délétères. Il vante dans les colonnes du Guardian la douceur du brie et du camembert, et le lait qu'il boit "par pintes". "Et le beurre, et le pain et le saucisson."

Le musicien a sorti en mars dernier un album en collaboration avec Frédéric Lo, The Fantasy Life Of Poetry & Crime, inspiré de sa nouvelle vie.

Dans son livre, Pete Doherty évoque aussi son enfance, très heureuse, mais aussi sa brouille avec Carl Barât, avec qui il a formé le groupe mythique des Libertines, à la fin des années 1990.

Il y parle aussi beaucoup de Kate Moss, avec qui il a vécu de 2005 à 2007. "Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit à propos de Kate dans tout cela qui n'ait pas été écrit auparavant", dit-il au Guardian. Il confie aussi que le crack les a séparés.

"Elle n'a jamais eu d'intérêt pour tout ça, et, si je suis honnête, c'est pour ça qu'on a rompu."

Selon le quotidien britannique, les avocats n'ont pas totalement expurgé le livre et il y reste encore quelques anecdotes aussi croustillantes que rocambolesques.

Article original publié sur BFMTV.com