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Qui est Kamala Harris, la première femme vice-présidente des États-Unis ?

Kamala Harris est la première femme à occuper le poste de vice-présidente des États-Unis.

Joe Biden ayant été élu président des États-Unis après avoir battu Donald Trump, Kamala Harris sera dès le 20 janvier prochain la nouvelle vice-présidente des États-Unis. Qui est cette femme décrite comme une grande combattante ?

Avec l’élection de Joe Biden en tant que président des États-Unis, sa colistière Kamala Harris est propulsée au poste que vice-présidente des États-Unis. Une grande première pour une femme dans l’histoire du pays, puisque seuls des hommes avaient jusqu’ici occupé ce poste.

Une nouveauté qui ne devrait pas effrayer la femme de 56 ans qui est une grande habituée des premières. Si deux femmes avaient déjà été colistières d’un candidat à la présidence (Geraldine Ferraro en 1984 et Sarah Palin en 2008), Kamala Harris était la première femme noire à devenir candidate à la vice-présidence des États-Unis. Elle avait également déjà été la première femme noire à devenir procureure de San Francisco en 2004 puis en 2010 de l’État de Californie.

Elle a d’ailleurs répété à plusieurs reprises : “Ma mère me disait souvent : Kamala, tu seras peut-être la première à accomplir de nombreuses choses. Assure-toi de ne pas être la dernière”... il semblerait donc quelle ait vu juste.

“Brillante, dévouée et dure à cuire”

Décrite comme “brillante, dévouée et dure à cuire” par Barack Obama dont elle est proche, cette femme asiatico-américaine (sa mère est indienne et son père jamaïcain) a fait beaucoup de bien à la campagne de Joe Biden, décrite comme molle et ennuyeuse par de nombreux observateurs. Elle s’est imposée comme la figure féminine emblématique de cette élection présidentielle, ce qui n’a sans doute pas desservi au nouveau président élu.

Son tempérament de combattante, elle l’avait montré à toute l’Amérique lors de la primaire démocrate en s’en prenant à ... Joe Biden. Kamala Harris lui avait mené la vie dure en critiquant son manque de courtoisie avant de lui reprocher son opposition à la promotion de la mixité raciale et sociale dans les écoles, ce qui lui avait permis de grimper dans les sondages. Elle avait d’ailleurs par la suite été décrite comme “trop ambitieuse” par les alliés de Biden.

Jugée comme une démocrate centriste, Kamala Harris est réputée pour ses interrogatoires musclés au Sénat et pour être très sévère à l’encontre des criminels. Elle a d’ailleurs été à de multiples reprises critiquée par la gauche du Parti démocrate, notamment pour sa réticence à poursuivre les policiers ayant tué des civils. Cette fille d’immigrés n’hésite donc pas à faire valoir ses positions, quitte à se mettre des personnes à dos.

Lors du débat des colistiers au début du mois d’octobre face à Mike Pence, elle s’était montrée ferme et convaincante, tout en restant poli et intelligente, ce qui avait contrasté avec le débat opposant Trump à Biden. Elle avait assuré l’essentiel, sans nuire à la campagne de Joe Biden.

Une voie royale vers la Maison-Blanche ?

Et si cette femme aux colliers de perles était la future présidente des États-Unis ? Alors que Joe Biden aura 78 ans au moment de sa prise de pouvoir en janvier 2021, on l’imagine mal briguer un second mandat à l’âge de 82 ans. Kamala Harris serait donc en bonne position pour être la future candidate démocrate à la présidence des États-Unis en 2024. Elle pourrait même devenir présidente plus tôt, si le président le plus vieux de l’histoire des États-Unis était amené à avoir un problème de santé d’ici la fin de son mandat.

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