Jusqu’à 20 000 euros : l’État vend 150 montres de luxe saisies à des criminels
Pour accueillir l'événement, le choix de Besançon, capitale française de l'horlogerie, semble tout trouvé. Selon Le Figaro, la « Ville d'or » va accueillir une vente aux enchères d'un genre unique. Rolex, Cartier, Omega…, des dizaines de montres de luxe, qui ont été confisquées à des criminels, soumises à l'appétit des enchérisseurs.
Au total, ce sont près de 160 lots qui seront présentés, dont une soixantaine signés Rolex, « la plus grande vente de montres Rolex de l'année », selon l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc), à l'origine du projet. Parmi les modèles les plus luxueux, la Daytona (8 000 euros), la Sky-Dweller (6 000 euros) ou la Milgauss (3 000 euros). Cette vente aux enchères propose aussi des prix de départ relativement modiques, notent nos confrères : une Cartier Tank Chronoflex à 600 euros, une Patek Philippe à 1 500 euros ou une Omega Speedmaster à 800 euros. Il sera également possible d'y observer des pendules, ainsi que des montres de poche. À noter qu'il s'agit ici de prix de départ, soumis, donc, aux futures enchères. Certains modèles sont en effet affichés à plusieurs dizaines de milliers d'euros chez les manufacturiers.
98,9 millions d'euros
Cette vente doit son existence au travail conjoint de deux organismes. Née en 2010, l'Agrasc a un seul mot d'ordre : « Nul ne doit profiter de son délit. » C'est à ce titre qu'elle prive les délinquants des bénéfices de leur crime, et souhaite ici se séparer d [...] Lire la suite