Un jury “éclectique” de 12 personnes sélectionné pour le procès de Trump

Douze personnes ont été choisies, le 18 avril, pour composer le jury du premier procès pénal d’un président des États-Unis. À moins de sept mois de l’élection présidentielle, Donald Trump est jugé dans une affaire de paiements dissimulés pour acheter le silence d’une ancienne star de films X, Stormy Daniels, peu avant le scrutin de 2016, qu’il avait remporté.

Si le juge Juan Merchan, qui préside les débats du procès de l’ancien président à New York, a “ordonné que [l’identité des jurés] reste confidentielle et que les journalistes ne divulguent pas certaines informations susceptibles de les identifier”, le New York Times donne cependant quelques indications.

Le jury est composé de “sept hommes et de cinq femmes”, indique le quotidien new-yorkais, soulignant que ces douze citoyens sont tous “des habitants de Manhattan et sont aussi éclectiques que la ville elle-même”.

Ils sont “noirs, asiatiques, blancs, ce sont des hommes et des femmes, d’âge moyen ou plus jeune. Ils travaillent dans la finance, l’éducation, la santé et le droit. Ils vivent, entre autres, à Harlem, à Chelsea, dans l’Upper East Side et à Murray Hill”, énumère le journal.

Inventaire à la Prévert

Dans un second article, qui ressemble un peu à un inventaire à la Prévert, le New York Times détaille le profil individuel de ces jurés. On y apprend ainsi que le premier d’entre eux, qui sera amené à jouer un rôle clé dans le procès, “travaille dans la vente et réside dans l’ouest du quartier de Harlem. Il s’informe via les chaînes de télévision Fox News [ultraconservatrice] et MSNBC [réputée plus libérale].”

S’il a indiqué “avoir entendu parler de certaines des autres affaires pénales de Donald Trump”, il a souligné “ne pas avoir vraiment d’opinion au sujet de l’ancien président”.

Une autre de ces jurés, de sexe féminin, travaille dans la technologie et vit dans le quartier de Chelsea. Elle a indiqué qu’elle s’informait en lisant le New York Times ou via Google, Facebook et TikTok. Elle a expliqué avoir probablement des idées différentes de celle de Donald Trump tout en soulignant : “Nous sommes dans un pays libre.”

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