Jurassic World - Fallen Kingdom : toujours plus de crocs !

Ce mercredi, sort le cinquième volet de la saga jurassique lancée par Steven Spielberg en 1993. Chris Pratt et Bryce Dallas Howard y reprennent du service.

Copyright : Universal Pictures
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De quoi ça parle ? Après que les animaux ont pris le contrôle du parc Jurassic World dans l’épisode précédent sorti en 2015, une question cruciale se pose : faut-il sauver les espèces menacées par un volcan sur le point d’exploser sur l’île où elles sont restées ? C’est ce que croira un riche scientifique, ancien associé de Hammond (le papy à la canne au moustique), qui embauchera l’ancienne directrice du parc et son ex, Owen, pour capturer les animaux afin de les relocaliser. Mais évidemment, l’opération tournera au fiasco.

Le retour attendu : On nous avait survendu le comeback de Jeff Goldblum dans la peau de l’inoubliable Professeur Ian Malcolm. Mais, sans spoiler, n’en attendez pas trop : il ne fait que de très brèves apparitions. N’espérez pas non plus voir Omar Sy : il n’est plus de l’aventure.

L’horreur : Totale. Juan Antonia Bayona, le réalisateur de L’orphelinat et Quelques minutes après minuit, est rompu au frisson. Il joue admirablement bien des ombres tapies dans le noir et autres jumpscares qui filent ici la chair de poule. Associé à la mâchoire acérée des dinosaures, l’efficacité est imparable.

Le hic : Si elle était plutôt bien dans le précédent volet, Bryce Dallas Howard est totalement à côté de la plaque, surtout dans les premières scènes où elle ne cesse d’écarquiller les yeux. Résultat : elle est clairement un cran, voire dix crans, au-dessous de Chris Pratt, toujours sympathique en aventurier pro du raptor.

Le plus : Un nouveau dinosaure hybride et spécialement affamé, croisement de deux espèces déjà bien connues des fans de la franchise!

Les scènes : La course folle des dinosaures et des héros lorsque le volcan se réveille, jusqu’à leur saut précipité dans la mer. Mais aussi et surtout la dernière demie-heure, riche en tensions et en croqueurs d’humains, et une scène très amusante et stressante impliquant une petite prise de sang au gentil T-Rex.

Ce qu’on attend : Un troisième volet de Jurassic World. La fin est ici tellement ouverte et alléchante qu’il ne saurait en être autrement.

On joue les prolongations ? Non, même si la Cité du Cinéma consacre jusqu’au 2 septembre une exposition à Jurassic World. Les animatroniques sont certes très bien faits mais la visite est excessivement coûteuse (19,90 euros par adulte) : on compte à peine dix reproductions de dinosaures et une animation bien cheap avec un homme déguisé en vélociraptor. Par ailleurs, le tour est expédié en une heure si vous prenez votre temps. C’est trop cher payé pour une famille… Alors privilégiez la sortie ciné !

DR
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