Jung Joon-young libéré : retour sur l’un des plus grands scandales de la K-pop

On les appelle les « Molka » en coréen. Des caméras espion utilisées le plus souvent par des hommes pour filmer secrètement des femmes dans des lieux intimes. Entre 2013 et 2018, plus de 30 000 cas avaient été recensés en Corée du Sud, provoquant de vives inquiétudes et la colère des citoyennes désormais menacées dans chaque lieu les accueillant. Ecoles, toilettes publiques, hôtels, cabines d’essayages… même dans la rue, certaines avaient vu leurs dessous être filmés par des hommes. En 2018, elles avaient été quelque 22 000 à manifester à Séoul contre ce fléau, criant : « Ma vie n’est pas un porno ». Un an plus tard, un scandale majeur impliquant des « molka » a fait grand bruit. Une affaire dans laquelle se sont retrouvés plusieurs noms de la K-pop et qui est rapidement devenue l’une des histoires les plus sordides du monde du divertissement dans le pays.

C’est en 2019 que le scandale a éclaté. Cette année-là, la Corée du Sud découvre avec stupeur l’affaire du « Burning Sun » du nom de ce club select du quartier de Gangnam où se déroulaient corruption, drogue, prostitution et violences sexuelles en milieu clos. Plusieurs noms de célébrités y sont mêlés et la parole se libère. Dès lors, la journaliste Kang Kyung Yoon met en lumière une affaire dans l’affaire, celle des « chat rooms », des forums de discussion sur l’application de messagerie KakaoTalk dans lesquels des groupes d’hommes partageaient des photos et vidéos explicites de femmes filmées sans leur consentement.

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