Julian Assange : et maintenant ?

Julian Assange dans l'ambassade de l'Equateur, à Londres, le 5 février.

Salué par le fondateur de WikiLeaks, mais pour l'heure rejeté par le Royaume-Uni comme par la Suède, l'avis des experts onusiens, qui conclut à la «détention arbitraire», ouvre quelques pistes aux défenseurs de l'Australien.

Il n’est pas – et loin s’en faut – sorti de l’ambassade d’Equateur, mais il n’en a pas moins savouré une «victoire réellement significative, qui [lui] a redonné le sourire». Ce vendredi en milieu de journée, Julian Assange s’exprimait, depuis son refuge, lors d’une conférence de presse organisée par son équipe juridique au Frontline Club, un club privé de journalistes installé dans le nord de Londres. Quelques heures plus tard, il est même apparu au balcon de l’ambassade, alors que de nombreux médias s’étaient postés en bas du bâtiment.

La «victoire» en question, c’est la décision, dévoilée la veille et publiée dans la matinée, du Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) des Nations unies. Le panel d’experts a tranché en faveur du fondateur de WikiLeaks, contre la Suède et le Royaume-Uni : dans son avis (1), il juge que «la privation de liberté de M. Assange est arbitraire», et qu’elle sort des clous des conventions internationales. Il demande aux deux pays de garantir à l’Australien «sa sécurité et son intégrité physique» aussi bien que «le plein exercice de ses droits garantis par les normes internationales». Et il estime que ce dernier devrait recouvrer sa liberté de mouvement et être indemnisé.

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«Aux Etats de mettre en œuvre la décision»

Julian Assange s’est évidemment félicité que le caractère illégal de sa privation de liberté soit «établi en droit». «Si je comprends l’impératif politique momentané, pour les responsables suédois et britanniques, de donner l’impression que leurs décisions précédentes étaient justifiées, le fait est qu’elles ne l’étaient pas», a-t-il lancé, en réaction aux récentes déclarations – tout sauf encourageantes – de Londres et (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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