Julian Assange autorisé à faire encore appel contre son extradition vers les États-Unis

Un nouvel espoir pour éviter d'être envoyé aux États-Unis. Julian Assange a obtenu ce lundi 20 mai que la justice britannique accepte d’examiner un ultime recours contre son extradition. Mais quelle qu’en soit l’issue, ses proches décrivent le fondateur de Wikileaks comme déjà très diminué physiquement par 12 ans d’enfermement — sept à l’ambassade d’Équateur et cinq en prison.

Et sa défense n’a cessé d’alerter sur le risque qu’il se suicide s’il est remis à la justice américaine. En cas d’extradition, « Julian sera mis dans un trou, si profond qu’on ne le reverra jamais », avait affirmé mi-février Stella Assange, son ancienne avocate, qu’il a épousée derrière les barreaux en mars 2022.

Incarcéré sous haute sécurité

« Tout le monde sait que la santé mentale de Julian est extrêmement préoccupante et que sa survie est en jeu », a encore répété la semaine dernière celle avec qui il a eu deux enfants lorsqu’il était réfugié à l’ambassade d’Équateur.

Les États-Unis veulent juger l’ancien hacker pour la diffusion, à partir de 2010 sur la plateforme WikiLeaks, de plus de 700 000 documents concernant les activités militaires et diplomatiques de Washington, notamment en Irak et Afghanistan.

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