Julian Assange : son épouse Stella, dernier rempart contre son extradition

C’est peut-être la dernière chance de Julian Assange. Au Royaume-Uni, les juges diront ce mardi 26 mars s’ils accordent au fondateur de WikiLeaks un dernier recours contre son extradition vers les États-Unis, où il est accusé d’être à l’origine une fuite massive de documents en vertu d’une loi de 1917 sur l’espionnage.

Concrètement, les magistrats vont décider si Julian Assange a le droit de faire appel de son extradition outre-Atlantique, acceptée en juin 2022 par le gouvernement britannique. En cas de défaite, il saisirait la Cour européenne des droits de l’Homme dans l’espoir de faire suspendre l’extradition, selon son épouse Stella Assange.

Un mariage en prison

Cette dernière a scellé son avenir au côté du cybermilitant le 23 mars 2022, date à laquelle ils se sont mariés depuis la prison de haute sécurité de Belmarsh où il est toujours détenu. « Ce n’est pas un mariage en prison, c’est une déclaration d’amour et de résilience » avait déclaré Stella le jour de la cérémonie.

Diplômée d’Oxford et avocate de profession, Stella Morris avant de devenir Assange, est née à Johannesburg en Afrique du Sud en 1983. C’est en 2011 qu’elle rencontre pour la première fois Julian Assange, par l’intermédiaire de Jennifer Robinson, également avocate.

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