Journée européenne de la dépression : ces aliments qui donnent le blues

Young woman in her kitchen is dissapointed that she is having cereal for breakfast again

Pour éviter de passer par la case dépression, mieux vaut éviter certains aliments, à en croire les conclusions d’une récente étude scientifique. Voici ceux à bannir à tout prix.

Vous n’êtes pas dans votre assiette et vous ne savez pas pourquoi ? Une récente étude américaine, repérée par le site Psychologies et publiée en juillet 2022 dans la revue Public Health Nutrition, pourrait bien vous donner la réponse. Selon elle, certains aliments pourraient bien être à l’origine de nos coups de blues. Alors, pour éviter au mieux ces petits tracas du quotidien et permettre à notre santé mentale de bien se porter, il est grand temps de faire le tri dans nos placards et frigos.

Sans grande surprise, ce sont les aliments ultra-transformés qui sont en ligne de mire. On dit qu’ils sont ultra-transformés car l’aliment d’origine a subi d’intenses transformations physiques, chimiques ou biologiques par des procédés industriels. Des additifs et ingrédients réservés à l’usage industriel sont également régulièrement ajoutés pour arriver au produit final.

Parmi les aliments incriminés, on retrouve notamment les sodas classiques et light, les boissons énergisantes, les produits industriels comme les cordons bleus, les bâtonnets et nuggets à base de volaille, de poisson, ou de viande reconstituée mais aussi la plupart des pains et brioches industriels, barres "énergétiques" et de nombreux gâteaux et biscuits industriels.

VIDÉO - Dr Christian Recchia : "1 personne sur 5 est concernée par la dépression"

Une vision pessimiste du monde et de soi-même

Si pour certains consommateurs, ces produits présentent de nombreux avantages, ils favoriseraient en revanche le risque de dépression. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques en charge de l’étude ont passé au crible les données de plus de 10 000 adultes. Et "comparativement aux personnes qui consommaient le moins d'aliments ultra-transformés, celles qui en consommaient le plus étaient 80% plus susceptibles de présenter des symptômes de dépression légère ou plus sévère", ont-ils expliqué tout en mettant l’accent sur le lien de cause à effet. "L'ultra-transformation des aliments épuise leur valeur nutritionnelle et augmente également le nombre de calories, car les aliments ultra-transformés ont tendance à être riches en sucre ajouté, en graisses saturées et en sel, alors qu'ils sont faibles en protéines, fibres, vitamines, minéraux et composés phytochimiques."

Comme le rappelle l’Assurance maladie sur son site Internet, la dépression se caractérise par des perturbations de l'humeur (tristesse, perte de plaisir) qui entraînent une vision pessimiste du monde et de soi-même. Ce phénomène dure généralement plus de deux semaines et retentit de manière importante sur la vie quotidienne. Les personnes concernées ressentent régulièrement des troubles de l’appétit et du désir sexuel, de l’isolement ou encore une perte de sommeil et des performances intellectuelles.

VIDÉO - « Aider les autres " : Selena Gomez revient sur son combat contre la dépression dans un documentaire