Le jour où la France a signé l'armistice avec l'Allemagne nazie

C’est un des jours les plus humiliants que la France ait eu à vivre. À Rethondes, en forêt de Compiègne, la France et l’Allemagne se retrouvent dans un wagon familier, celui où fut signé le 11 novembre 1918 l’armistice mettant fin à la Première guerre mondiale. Le 22 juin 1940, la guerre n’est pas encore mondiale, mais la France a perdu la sienne, contre un ennemi juré qui jubile. Les rôles sont inversés, l’Allemagne tient sa revanche, Hitler a exigé que l’officialisation de la victoire allemande sur la France soit signée au même endroit que ne le fut celle de la française sur l’Allemagne, 22 ans auparavant. Comme le symbole d’un affront enfin levé et le début d’un nouvel ordre européen.

Délégation allemande:

Adolf Hitler, chancelier du Reich. Il s’assoit là où se tenait le maréchal Foch en 1918.

Hermann Goering, ministre de l’économie et de l’aviation du Reich.

Joachim von Ribbentrop, ministres des Affaires étrangères du Reich.

Wilhelm Keitel, maréchal de la Wehrmacht.

Alfred Jodl, maréchal de la Wehrmacht, « second » de Keitel.

Délégation française:

Charles Huntziger, général de l’Armée française.

Jean Bergeret, général d’aviation.

Maurice Le Luc, vice-amiral d’escadre.

Léon Noël, diplomate, représentant du ministère des Affaires étrangères.

Les Allemands sont très offensifs, ils ne sont pas là pour discuter mais pour faire signer leurs exigences. Léon Noël racontera que le maréchal Keitel avait un ton si agressif que s’il n’avait pas su l’allemand, il aurait pensé qu’il allait (...)

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