Le son du jour #67 : Américain comme Thos Henley

Thos Henley, tout sourire, prêt à conquérir le monde.

Fan de Billy Joel et Paul Williams, ce chanteur britannique a enregistré son troisième album à Paris, avec Judah Warsky.

Deux choses distinguent le Britannique Thos Hanley de ses confrères chanteurs-songwriters : sa bougeotte, qui l'a mené de son Southampton natal jusqu'à Dresde, la Grèce, Stockholm ou Paris, et son amour de la "piano-pop", cette utopie parallèle de la musique populaire anglosaxonne dont les rois s'appellent Elton John, Billy Joel et surtout Paul Williams, génie mélodique méconnu ramené sur le devant de la scène par Daft Punk avec Touch, la comédie musicale de poche de Random Access Memories qu'il considère comme son héros.

Pour son troisième album enregistré en France, il a fait appel au français Judah Warsky, clé de voûte de la bande Pan European Records, qui produit le disque. Mais malgré les parigots qui l'entourent et les intonations british, façon Ray Davies, qui trahissent ses origines, Thos Hanley fait avec Blonde on Basically Ginger (dont le titre fait référence au grand double-album de vous savez qui) son premier disque américain.

Le clip de Frida, la ballade qui clôt l'album, est réalisé par Gabriel A. Matringe du groupe Wall of Death.



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