Le son du jour #133 : aimant comme Entrance

Guy Blakeslee, leader d'Entrance.

Dans son nouveau clip, le musicien américain Guy Blakeslee invite l'artiste transgenre Katherine Lyra Wakefield. Pourquoi ? Pour parler d'amour, tout simplement.

Depuis le mois de novembre, on a beaucoup entendu les musiciens américains exprimer, entre deux chansons en concert ou au détour d’une interview, leur volonté de s’engager contre les assauts idéologiques de l’administration Trump. Comment s’y prendre, quand son champ d’activité est par exemple l’indie rock lettré, pour protéger les populations les plus fragiles qui sont pourtant les plus exposées aux actions et immixtions de la vieille garde conservatrice américaine ?

Après la chanson Not Gonna Say Your Name dont les profits sont reversés au Planning familial, Guy Blakeslee a choisi le soft power. Dans le clip d’Always the Right Time («Il n’y a pas de mauvais moment pour l’amour»), réalisé par Jay Buim pour la promotion de son nouvel album Book of Changes, il invite l’artiste/musicienne/comédienne transgenre Katherine Lyra Wakefield alias Lyra Daydream à préparer un gâteau, à se mettre sur son trente et un et à le déguster en sa compagnie.

«Continuez la lutte»

Comment résiste-t-on avec un gâteau, demande très légitimement le lecteur estomaqué ? En écrivant Resist ! au coulis de framboises dessus, d’abord ; ensuite, en aimant, tout simplement. C’est tout du moins la thèse défendue par Katherine Lyra Wakefield dans une déclaration d’intention qui accompagne le clip :

«L’amour est le seul moyen à notre disposition pour combattre la haine et la violence. Plus de haine et de violence ne feraient qu’empirer les choses. Seuls la compréhension et l’amour sans condition nous permettront d’élargir le "nous", c’est-à-dire une société qui prenne en charge les plus vulnérables et n’abandonne personne sur le bas-côté. Cette possibilité est à notre portée aujourd’hui plus que jamais. Les mouvements sociaux des années 60 étaient formidables et exaltants mais aujourd’hui, nous devons mener le combat jusqu’au (...)

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