Le joueur d’échecs indien Dommaraju Gukesh devient le plus jeune finaliste du championnat du monde

Il n’a guère fait la course en tête, mais il s’est imposé dans les derniers moments de la compétition d’échecs. “L’Indien Dommaraju Gukesh a remporté ce dimanche [21 avril] le Tournoi des candidats à Toronto, en faisant preuve d’un génie et d’un sang froid remarquable, à l’issue d’une finale palpitante”, remarque El País. Le suspense a duré jusqu’au bout : Gukesh ne faisait pas figure de favori, au contraire de l’Américain Fabiano Caruana et du Russe Ian Nepomniachtchi, qui se sont livrés un combat acharné (109 coups), pour finir par un match nul – laissant ainsi la première place au champion indien.

Comme le remarque le grand expert Leontxo García dans le quotidien espagnol : “Même si les échecs sont – avec la musique et les mathématiques – la discipline qui produit le plus d’enfants prodiges, personne n’avait réussi le tour de force de devenir le challenger du champion du monde à 17 ans.” Triompher aux Candidats permet en effet d’obtenir un duel contre le tenant du titre suprême de la discipline, en l’occurrence le Chinois Ding Liren.

Dans le tournoi qui s’est déroulé au Canada depuis le 3 avril, D Gukesh n’a subi qu’une seule défaite sur 14 parties : avec les pièces noires face au Français Alireza Firouzja, avant de le battre en match retour avec les Blancs. Sa dernière partie, le 21 avril, était décisive et son adversaire redoutable, en la personne de Hikaru Nakamura. Il a réussi à obtenir une nulle en usant de créativité et après avoir déjoué la “préparation vénéneuse” du champion américain.

Rare sourire

De son côté, The Indian Express remarque que “pendant les trois semaines éprouvantes du tournoi, le jeune Gukesh n’a montré aucune émotion”. Il s’est néanmoins laissé aller à se détendre après la confirmation de sa victoire, poursuit le quotidien : “Le jeune homme de Madras a été vu en train d’esquisser un sourire quand il a entendu ses fans à Toronto scander son nom.” Il a fait savoir son soulagement et son bonheur en répondant aux questions face aux spectateurs et à la presse. Le journal de Bombay le cite :

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