Jordanie: les réfugiés palestiniens inquiets du manque de financement de l’Unrwa

Alors que le rapport sur la neutralité de l'agence onusienne a été présenté le 22 avril, dans les camps de réfugiés en Jordanie, où vivent près de 2,2 millions de bénéficiaires, l’arrêt du financement de l'Unrwa suscite beaucoup de craintes.

Avec notre correspondant à Amman, Mohamed Errami

Les millions de réfugiés palestiniens en Jordanie craignent que l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés doive suspendre ses activités, en particulier avec l'arrêt - pour l'instant provisoire - de son financement par un certain nombre de pays donateurs, sur fond d'accusation d'employer des personnes qui auraient participé à l'attaque du 7 octobre contre Israël.

Les préoccupations des réfugiés en Jordanie ne se limitent pas à l’aide financière ou aux secours, mais, comme le dit l'un d'eux, Ahmed Abu Muslim, elles concernent aussi la fourniture de services d’éducation et de santé dont l'Unrwa a la charge depuis environ 70 ans.

« Ma famille et moi avons un dossier à l'Unrwa et mes enfants reçoivent une éducation de la première à la dixième année, explique-t-il. Nous recevons des soins dans les centres de santé du camp de Baqa'a et du camp d'Al-Wahdat, qui sont un peu éloignés de chez moi. Mais en fin de compte, l'Unrwa fournit des services éducatifs et de santé qui sont importants pour nous. »


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