Joey Barton justifie ses propos misogynes… en mémoire de son arrière-grand-père mort à la guerre

Joey Barton justifie ses propos misogynes… en mémoire de son arrière-grand-père mort à la guerre

Joey Barton provoque chaque jour un peu plus la gêne sur les réseaux sociaux. L’ancien milieu de terrain anglais enchaîne les messages misogynes contre les consultantes féminines pas qualifiées, selon lui, à commenter les rencontres de football masculin. Si ses salves violentes et insultantes ont provoqué de nombreuses réactions scandalisées, l’ancien joueur Manchester Ciry, Newcastle, Queens Parks Rangers et l’OM (2012-2013) notamment les assume de manière toujours plus déconcertante. Ce lundi, il a publié de nouveaux messages en expliquant agir de la sorte en hommage à son arrière-grand-père tué pendant la Première Guerre mondiale.

Une comparaison odieuse entre des consultantes et des tueurs en série

"J'ai un arrière-grand-père qui a été gazé à Ypres (Belgique) en 1915", a-t-il écrit dans un des nombreux messages publiés dans la matinée. "Il a reçu une médaille militaire pour sa bravoure plus tard au cours de cette guerre. Patrick Stanton est son nom. Recherchez sa citation si vous le souhaitez. J'ai un devoir envers lui. Et des centaines de milliers d’hommes comme lui. Ceux qui ont donné leur vie pour que vous puissiez avoir la vôtre. Je ne resterai pas les bras croisés et vous laisserai pas détruire ce grand pays. Ce n’est pas parfait mais c’est définitivement mieux que la plupart des endroits sur cette Terre."

Il s’est aussi plaint de voir qu’on attaquait le "messager" et pas le "message". "Peu de footballeurs ratés, de managers ratés, de criminels, de condamnés, de voyous violents font l'objet d'une telle publicité", dénonce-t-il. "Je suis ce mouton noir. Ce loup solitaire. Celui qui n’a pas besoin de votre argent, de votre influence, celui qui n’a pas peur de vous, que vous ne pouvez pas effacer. Vous devrez me tuer. J'en suis à une semaine de la nouvelle année et je vous ai tous, les woke, les anti-racistes, les défenseurs des genres, ceux du Covid sur un putain de toast. Continuez à regarder et à danser sur mon rythme, espèce d'imbéciles." Barton a provoqué un nouveau tollé vendredi en comparant Eni Aluko et Lucy Ward, anciennes joueuses professionnelles anglaises, au tueur et violeur en série Fred West et à sa femme et complice et Rose West (l’homme est suspecté du meurtre de 12 jeunes femmes entre 1967 et 1987). "Comment parle-t-elle même du football masculin? Elle ne peut même pas taper correctement dans un ballon. Votre couverture du match l'a amené à un nouveau plus bas. Eni Aluko et Lucy Ward, les Fred et Rose West du commentaire sur le football", a-t-il lancé sur X après le match nul Everton et Crystal Palace en FA Cup qu’elles commentaient pour ITV.

La chaîne avait immédiatement condamné à ses propos, tout comme l’ancien international Gary Neville. Très actif sur les réseaux sociaux, Barton leur a répondu de manière aussi déplacée dans une sorte de flots continus d’insanités.

Article original publié sur RMC Sport