Joe Biden se moque de Donald Trump qui vante ses résultats au golf

ÉTATS-UNIS - Décidément, la campagne présidentielle américaine ne manque pas de punchlines entre Joe Biden et Donald Trump. Le dernier épisode en date ? Un très ironique « Félicitations, Donald. Quel exploit » lâché par l’actuel locataire de la Maison-Blanche sur X. Il fait suite à un message de Trump sur son réseau social dans lequel il se vantait d’avoir remporté deux trophées de golf lors d’une remise de prix organisée dans son propre club de West Palm Beach, en Floride.

Dans un message publié sur Trust Social, le républicain s’était ainsi lancé des fleurs en écrivant : « C’est un grand honneur pour moi d’être ce soir au Trump International Golf Club à West Palm Beach (...) pour recevoir LE TROPHÉE DU CHAMPIONNAT & LE TROPHÉE DU CHAMPIONNAT SENIOR. J’AI GAGNÉ LES DEUX ! », n’hésitant pas à mentionner la « difficulté » du parcours pour y arriver.

Cet « exploit » du milliardaire n’a pas manqué de susciter quelques commentaires ironiques sur les réseaux sociaux, un internaute se demandant même si le dictateur nord-coréen Kim Jong-un aurait osé un tel message, comme l’a repéré Sud-Ouest.

« Don le fauché »

Ces jours-ci, Joe Biden semble reprendre du poil de la bête dans la campagne présidentielle face à un adversaire jamais avare en commentaires acides à son encontre. Face aux actuels soucis financiers de Donald Trump, qui est cerné de poursuites et inculpé quatre fois au pénal, l’équipe de campagne du démocrate s’était hâtée d’étriller « Don le fauché » dans un email à propos du milliardaire, lui-même grand adepte de surnoms cruels.

Au risque d’abîmer l’image d’homme d’affaires à succès qu’il s’est construite, Donald Trump s’est dit la semaine dernière incapable d’apporter à la justice new-yorkaise la garantie qu’il paierait 454 millions de dollars d’amende pour fraudes financières au sein de son empire immobilier.

Joe Biden, que son rival peint comme un raté vaguement sénile, avait là matière à riposter, et il ne s’en était pas privé mercredi dernier lors d’une rencontre avec des donateurs au Texas. « L’autre jour, un gars à la mine déconfite est venu me voir et m’a dit “M. le président, j’ai besoin de votre aide. Je croule sous les dettes. Je suis au bout du rouleau.” Et j’ai dû lui dire “Donald, je ne peux rien faire pour toi” » avait-il blagué.

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