Yahoo Actualités JO de Paris : Baptiste, devenu viral avec « t’es pas net », sera porteur de la flamme olympique
JEUX OLYMPIQUES - Il l’assure, il est « très net ». Baptiste, un Français qui brûlait des objets dans sa chambre et dont la vidéo est devenue virale il y a quelques années sur Internet, sera porteur de la flamme olympique des Jeux de Paris 2024, ont annoncé les organisateurs ce mercredi 10 avril.
Dans la vidéo postée sur les réseaux sociaux de Paris 2024, Baptiste Moirot aujourd’hui âgé de 29 ans se trouve dans les locaux du Comité d’organisation des Jeux (Cojo) à Saint-Denis et tient la flamme olympique dans la main. En fond sonore, son célèbre « mais si, j’suis très net ».
Nous aussi on est très nets.
D'une étincelle dans sa chambre d'adolescent jusqu'à devenir l'un des porteurs de la flamme des Jeux Olympiques de #Paris2024🔥
Bienvenue dans l'aventure Baptiste ! pic.twitter.com/Y75aorhjE8— Paris 2024 (@Paris2024) April 10, 2024
Cette phrase avait été prononcée dans une vidéo publiée sur YouTube en 2017. Baptiste était dans sa chambre et s’amusait avec le feu, littéralement, ce qui inquiétait vivement sa famille. « Tu te fous de la gueule du monde toi ? T’éteins ! », le disputait son père. « Mais ça craint rien », lui répondait alors Baptiste.
Du feu dans sa chambre à la flamme olympique
Puis c’est sa mère qui intervenait avec cette phrase iconique : « Mais ça va pas Baptiste, mais qu’est-ce que tu fais ? Mais t’es pas net non ? » Ce dernier avait ensuite répondu : « Mais si je suis très net ! ». À Brut en 2021, il avait raconté l’origine de cette histoire, qui avait pour point de départ un train qui n’est pas passé.
« Je suis rentré chez moi, et j’ai dormi jusqu’à 18 heures Sauf que je me levais à 4 heures le lendemain, il fallait vraiment que je dorme. Du coup, j’ai décidé de prendre deux somnifères et pendant ce temps-là, je me suis dit : “Je vais prendre ma douche”. Et c’est à ce moment-là que les somnifères ont commencé à faire effet », décrivait-il.
« Dans ces somnifères, qui sont de niveau 3, il y a beaucoup d’effets secondaires. Après, c’est devenu un peu flou dans mes souvenirs. Je me souviens juste avoir mis du pétrole dans la tasse avec du kevlar et j’ai fait du feu », terminait-il. L’histoire qui a débuté dans sa chambre lui permet aujourd’hui de devenir porteur de la flamme olympique
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