JO de Paris : Anne Hidalgo s’en prend aux « peine-à-jouir » après avoir enguirlandé les « gnagnagnas »

POLITIQUE - « Ras la casquette ». Après avoir dénoncé les « gnagnagnas » lors de l’inauguration d’une piscine dans le 20 arrondissement il y a quelques semaines, Anne Hidalgo a une nouvelle fois usé de son sens de la formule. Cette fois pour fustiger les voix qui critiquent les Jeux olympiques, ce mercredi 22 mai lors du Conseil de Paris.

Les JO de Paris auront leur série documentaire, réalisée par les frères Naudet

« Ras-le-bol du bashing des Jeux. Arrêtez, mais ras-le-bol à tous ces peine-à-jouir qui n’ont pas du tout envie que l’on puisse célébrer quelque chose ensemble, ras la casquette », a-t-elle lancé à l’attention notamment de la conseillère Catherine Ibled qui venait de l’interroger sur les Parisiens qui « subiront » cet événement comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête de l’article.

« Les jeux vont être vraiment célébrés partout dans Paris », a répondu Anne Hidalgo, avant d’insister sur la « ferveur populaire » qui devrait selon elle gagner la capitale jusqu’à la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet.

« Laissez-vous surprendre »

« Ouvrez vos yeux et vos oreilles et laissez-vous surprendre parce que ça va être un moment absolument exceptionnel », a-t-elle encore plaidé à l’adresse plus largement de « celles et ceux qui n’ont pas encore compris ce qui est en train de se passer et l’évènement populaire majeur que représentent les Jeux Olympiques et paralympiques. »

À moins de dix semaines du coup d’envoi des festivités, la maire de Paris n’a pas encore fini pas de mouiller le maillot. Le Parisien et BFMTV affirment ce mercredi qu’elle plongera dans la Seine, comme promis, le 23 juin, pour la Journée olympique et paralympique. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, et le préfet de région, Marc Guillaume, se joindront à elle.

Une façon de faire taire définitivement les esprits chagrins ? Début mai, Anne Hidalgo s’en était pris aux « gnagnagnas » qui doutaient de son tour de brasse. « Oui, on va nager. Alors préparez-vous à dire : « Ah ben quand même, elle l’a fait, ils l’ont fait », avait-elle scandé. Pari(s) presque gagné.

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