JO de Paris : 23 actions visant à perturber le relais de la flamme olympique déjouées, selon Darmanin
JEUX OLYMPIQUES - Jusqu’à présent, la fête se passe comme prévu. Pourtant, le relais de la flamme olympique est bien dans le viseur de perturbateurs, comme l’a révélé ce dimanche 12 mai le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
JO de Paris : à Manosque, le chaudron de la flamme olympique n’a pas voulu s’embraser
« Grâce à la préparation et à la grande vigilance des agents du ministère de l’Intérieur, 23 actions visant à perturber le bon déroulement des festivités olympiques en lien avec le relais de la flamme ont été entravées depuis le début de la semaine », a-t-il écrit sur X. Il n’a pas précisé la nature ou les auteurs de ces actions déjouées.
JO : Grâce à la préparation et à la grande vigilance des agents du ministère de l’@Interieur_Gouv, 23 actions visant à perturber le bon déroulement des festivités olympiques en lien avec le relais de la flamme ont été entravées depuis le début de la semaine. https://t.co/EZynQy66X1
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) May 12, 2024
La flamme olympique sur le sol français depuis mercredi dernier, avec le Belem qui est arrivé à Marseille. En quatre jours, elle a traversé Cassis, Toulon ou encore Hyères. Le seul couac observé est un problème d’allumage du chaudron en raison d’un problème technique à Manosque, selon les organisateurs.
Bulle de sécurité
Tout au long de son trajet en France, la torche olympique est protégée par pas moins de 100 policiers et gendarmes organisés de manière à former une « bulle de sécurité » pour toute la durée du parcours en France, dont l’arrivée est prévue à Paris le 26 juillet.
Au sein de cette « bulle », « 18 policiers et gendarmes en civil » assurent la « protection rapprochée » du relayeur, avait détaillé le ministère de l’Intérieur quelques jours avant l’arrivée de la flamme. Une unité de force mobile, composée donc au total d’une centaine d’agents, placés à l’avant et à l’arrière du convoi, est aussi chargée de lutter contre « toute forme de désordre public », avait précisé le ministre, citant d’éventuels « sit-in ». Le tout forme un imposant cortège de protection.
Pour justifier un tel dispositif, le ministre de l’Intérieur expliquait craindre en particulier des perturbations émanant de mouvements « environnementalistes d’ultragauche », comme les a nommés Gérald Darmanin lors d’une conférence de presse organisée en avril. « À ce stade, il n’y a pas de velléités de l’ultradroite », avait-il précisé.
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