JO de Paris 2024 : le podium, dévoilé, cache plus de symboles qu’il n’en a l’air


Le podium des Jeux olympiques exposé face à la tour Eiffel, au Trocadéro à Paris, le 23 mai 2024.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP Le podium des Jeux olympiques exposé face à la tour Eiffel, au Trocadéro à Paris, le 23 mai 2024.

JO DE PARIS - Après les mascottes, la torche, les médailles, l’affiche... au tour du podium. Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris ont dévoilé un nouvel élément ce jeudi 23 mai, à un tout petit peu plus de deux mois des premières épreuves. Construit en plastique recyclé, ce podium présente sur sa façade des motifs courbes rappelant la tour Eiffel.

Ce sont au total 68 podiums qui ont été fabriqués à partir de 40 tonnes de plastique recyclé, fourni par l’entreprise Le Pavé basée à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), ont expliqué les organisateurs en présentant l’objet ce jeudi. Ils sont conçus en modules et serviront pour les Jeux olympiques et les paralympiques.

La façade aux motifs façon « dentelle métallique » de la tour Eiffel, selon les mots du président du Comité d’organisation Tony Estanguet, est de couleur blanche et a été réalisée par une entreprise basée dans l’Eure-et-Loir (Global Concept), puis le tout assemblé avec un support en contreplaqué par une autre entreprise basée à Orly, dans le Val-de-Marne (Giffard).

Un podium « 100 % made in France »

Le président du comité d’organisation a salué un podium « 100 % made in France ». Le dessus des marches est de couleur grise « en référence au zinc des toits de Paris », a expliqué en amont de la présentation Joachim Ronsin, directeur design du comité d’organisation des JO.

Symbole absolu de Paris, la tour Eiffel est aussi à l’honneur pour les médailles des JO qui en comportent un petit morceau original. Les anneaux olympiques seront accrochés sur le monument pendant les JO.

Les podiums des Jeux sont destinés à avoir « une seconde vie » après la compétition mais leur sort n’est pas encore connu.

L’ancienne championne de paranatation Ludivine Munos a expliqué combien l’objet était symbolique pour les athlètes : « On ne pense qu’à ça, on se dit un jour j’aurai la chance de monter cette marche ».

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