JO de Paris 2024: le plan de Darmanin pour sécuriser le parcours de la flamme olympique

JO de Paris 2024: le plan de Darmanin pour sécuriser le parcours de la flamme olympique

La pression monte jour après jour à J-186 avant le coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris (26 juillet – 11 août). Pour le ministère de l’Intérieur qui mobilisera 45.000 personnes pour les Jeux, l’événement majeur de cette année 2024 débutera bien avant. Gérald Darmanin a coché la date du 8 mai, jour de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille. Un événement qui nécessitera un "effort de sécurité important et soutenu" et qui "marquera l’ouverture de la période olympique pour le ministère de l’Intérieur, notamment, et le point de départ d’un parcours d’une durée de 98 jours au total, dans l’Hexagone et Outre-mer."

"Le GIGN tout le temps à proximité de la flamme"

Après avoir rappelé que plus de 10.000 porteurs de flamme se succéderont pour traverser 64 départements, le ministre de l’Intérieur a détaillé le dispositif de sécurité mis en place tout au long du parcours: "Une centaine de policiers et de gendarmes accompagneront cette flamme. Le GIGN sera tout le temps en lien et à proximité de cette flamme." Gérald Darmanin a également mis l’accent sur des moyens de lutte anti-drones avant de poursuivre: "Dix-huit policiers et gendarmes en civil seront dédiés à la protection rapprochée du relayeur avec une unité de forces mobile, partagée en deux moitiés, une à l’avant, l’autre à l’arrière du convoi pour pouvoir lutter contre toute forme de désordre public."

Les mouvements écologistes surveillés de près

Si le ministère de l’Intérieur déploie les grands moyens sur le parcours de la flamme olympique, c’est parce qu’il ne veut pas sous-estimer les menaces ou mouvements de contestation: "Les relais de la flamme olympique et paralympique sont susceptibles de faire l’objet d’action de perturbation émanant d’organisations qui s’en servent comme d’une tribune pour fédérer les contestations", confirme Gérald Darmanin. Le ministre cite en premier lieu les mouvements écologistes comme Saccage 2024, Les Soulèvements de la Terre et Dernière Rénovation. "A ce stade il n’y a pas de velléité mise en évidence par l’ultra droite mais cela reste une menace extrêmement importante", conclut le ministre.

Article original publié sur RMC Sport