JO de Paris 2024 : on a parcouru la plateforme de revente des billets à la recherche de places abordables

JO DE PARIS - Cette date du 15 mai était cochée dans le calendrier par beaucoup de détenteurs de billets pour les Jeux olympiques de Paris. Depuis 11h ce mercredi, ils peuvent en effet revendre légalement sur une plateforme officielle de Paris-2024 des places dont ils ne veulent plus.

À l’inverse, d’autres attendaient aussi avec impatience cette ouverture pour avoir la possibilité de mettre la main sur des billets parmi les moins chers proposés, ou pour des sports actuellement sold-out ou dont il ne reste que des catégories très onéreuses.

Au cœur de l’après-midi, aux alentours de 16h, on peut constater que les revendeurs ont déjà bien arrosé la plateforme de billets, seulement cinq heures après sa mise en marche. Ainsi, on retrouvait sur ticket-resale.paris2024.org un peu plus de 200 sessions disponibles, dont une centaine à médailles, sur une très grande majorité de sports.

On a trouvé des places à 26,40 euros

La bonne nouvelle, c’est aussi que toutes les gammes de prix sont disponibles, dont les fameuses places à 24 euros, les moins chères, devenues un Graal inaccessible sur le site de la billetterie officielle. Et ici, pas de bénéfice pour les revendeurs, puisque leurs places ne pourront être cédées qu’à leur prix d’achat... majoré de 10 % pour l’acheteur (et 5 % pour le vendeur), à cause de la mise en place de « frais de service ».

Malgré tout, en ce premier jour de revente, les places à 26,40 euros (avec la majoration) restaient rares, et souvent disponibles pour une seule place sur une épreuve, pour quelques sports : le rugby à 7 avec la capacité importante du Stade de France, le badminton, le water-polo, le volleyball ou le football. N’espérez donc pas voir la finale du 100 mètres en athlétisme à ce prix-là.

Il restait toutefois possible de faire de bonnes affaires comme ces quelques places à 55 euros repérées pour des sessions matinales d’athlétisme, des séries de natation ou du beach-volley au même prix.

Des frais de service qui font gonfler la note des places onéreuses

Mais globalement et sans grande surprise, la majorité des places à la revente viennent boxer dans les catégories de prix les plus hautes, où pour le coup il reste souvent possible d’obtenir des places contiguës. Comme ces huit offres vues pour de la gymnastique artistique le 27 juillet, à 286 euros la place, dont obligation d’acheter les deux places contiguës pour un total de 572 euros. Et non plus 520 euros, à cause des frais de service.

D’autres sports étaient par ailleurs quasiment absents de la plateforme de revente en ce premier jour, comme le skateboard, le BMX Freestyle ou le breaking, trois sports dont les épreuves se dérouleront sur la place de la Concorde.

L’offre globale devrait toutefois augmenter au fil du temps, à l’approche des Jeux, une fois que la plateforme sera bien identifiée des possesseurs de billets. Il ne sera pas impossible non plus d’y trouver, durant la quinzaine olympique, des places à bon prix revendues au tout dernier moment par certains acheteurs malheureux.

L’application indispensable pour céder ses billets

À noter que les revendeurs doivent exclusivement passer par une nouvelle application, Paris 2024 Tickets, pour céder leurs billets. Si l’on possède par exemple six places pour un match de basket, on pourra n’en proposer qu’une partie à la revente.

À noter qu’un billet pourra être mis à la vente jusqu’à 12 heures avant le début de l’épreuve à laquelle il donne accès, et le vendeur pourra retirer son offre quand il le souhaite.

Autre détail : les transactions doivent être réglées uniquement par carte bleue. Il n’est pas possible de payer via des services comme PayPal, Apple Pay ou Lydia par exemple. Une fois acheté, un billet peut en revanche être revendu par son nouveau propriétaire, et ce autant de fois que les acquéreurs successifs le souhaiteront (avec toujours les frais de services à régler).

Enfin, il n’est pas possible de revendre un billet enfant sans vendre en même temps le billet de l’adulte accompagnant qui va avec, ni celui d’une personne en situation de handicap sans celui de l’accompagnateur (et inversement).

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