Yahoo Actualités JO de Paris 2024 : Le marionnettiste du Champs-de-Mars ne sera finalement pas « viré » à cause des Jeux
JEUX OLYMPIQUES - Il a cru que les JO de Paris sonneraient le glas de son activité, alors forcément, il vit la décision de la mairie comme un « soulagement ». Julien Sommer, le gérant du minuscule théâtre des marionnettes du Champ-de-Mars, figure du quartier du centre de la capitale française, vient d’apprendre qu’il pourrait rester deux mois de plus dans son établissement, et surtout qu’il le retrouverait une fois l’événement planétaire terminé.
Julien Sommer, à qui la mairie de Paris avait pourtant annoncé début janvier la résiliation de sa concession au 31 mars, pourra ainsi continuer de jouer ses spectacles pour enfants jusqu’à la fin mai, a-t-il indiqué à l’AFP ce mardi 19 mars. Et surtout, insiste-t-il, « c’est une suspension et non plus une résiliation, donc je peux revenir au mois d’octobre », soit deux mois avant la fin de son contrat de six ans, fin novembre, a-t-il indiqué. La résiliation du contrat « faisait peur » au marionnettiste, qui craignait d’être définitivement « viré ».
Julien Sommer sera indemnisé pendant les Jeux
Une information confirmée à l’Agence France presse par l’adjoint à la mairie de Paris au commerce Nicolas Bonnet-Oulaldj : « Le théâtre de marionnette pourra retrouver son emplacement dès la fin des Jeux. » Pour rappel, le départ contraint (mais donc seulement temporaire) de l’artiste est justifié par la construction en cours d’un stade éphémère destiné à accueillir les épreuves de beach-volley durant les Jeux.
Autre avantage de cette formule finalement choisie par les autorités municipales : pendant les quatre mois de fermeture, le marionnettiste de 38 ans, qui travaille depuis ses 15 ans dans ce minuscule théâtre fondé au début du XXe siècle, « pourra être indemnisé ». C’est ce qu’a annoncé la mairie, qui lui garantit de pouvoir laisser son matériel sur place.
Et une fois revenu dans ses locaux après le départ des athlètes olympiques et paralympiques, même si une nouvelle mise en concurrence doit avoir lieu pour le futur contrat, il y a « assez peu de doute » qu’il ne puisse l’obtenir à nouveau, rassure la mairie.
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