JO de Paris 2024 : Laure Manaudou sera la première relayeuse française de la flamme olympique

JO de Paris 2024 : Laure Manaudou sera la première relayeuse française de la flamme olympique (Photo de Laure Manaudou en avril 2016)
PASCAL GUYOT / AFP JO de Paris 2024 : Laure Manaudou sera la première relayeuse française de la flamme olympique (Photo de Laure Manaudou en avril 2016)

PARIS 2024 - Flamboyante d’Olympie à Paris. À 102 jours des Jeux Olympiques 2024, la flamme olympique va être allumée mardi 16 avril dans le Péloponnèse en Grèce avant un long périple jusqu’à la capitale française, en passant par la Polynésie française et les Antilles.

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Et si le premier porteur est le Grec Stefanos Ntoúskos, champion olympique d’aviron aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, c’est une Française qui en sera le premier relais : Laure Manaudou.

D’après les informations de RTL, confirmées par RMC Sport, la nageuse française sera là pour le début du parcours de la flamme en Grèce. Et c’est tout un symbole, car il y a tout juste vingt ans, la championne avait décroché son premier titre olympique, sur 400 m nage libre, aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Elle était devenue la première française à remporter la médaille d’or aux Jeux en natation depuis 1952. Elle a également raflé deux autres médailles en Grèce : l’argent sur 800m nage libre et le bronze sur 100m dos.

La flamme allumée par la chaleur du soleil

Le comité olympique grec a depuis officialisé ce rôle prestigieux de l’ex-nageuse française. Aujourd’hui âgée de 37 ans, Laure Manaudou fait partie des « capitaines » de la flamme olympique au même titre que Dimitri Pavadé (saut en longueur) et Mona Francis (para-triathlon).

Ainsi donc, mardi la flamme prendra vie grâce à un système d’allumage lié à l’utilisation du soleil et d’un miroir cylindro-parabolique. Un procédé déjà connu des Grecs anciens : les rayons du soleil qui se réfléchissent dans le récipient dégagent une chaleur intense permettant d’obtenir une flamme.

La « grande prêtresse », l’actrice grecque Mary Mina, brandira alors la torche qui sera ensuite emportée par le premier relayeur, Stefanos Ntouskos, champion olympique d’aviron aux JO de Tokyo. Il la confiera ensuite donc à Laure Manaudou.

Un périple à travers le monde

La flamme va par la suite entamer un périple de 5.000 km à travers la Grèce durant 11 jours, de l’île de Corfou, en mer Ionienne, à celle de Santorin dans les Cyclades, au décor de carte postale célébrissime, en passant par Kastellorizo, au sud-est du pays. Elle montera également le rocher de l’Acropole pour passer une nuit près du Parthénon qui domine la capitale grecque.

Puis la flamme sera transmise aux organisateurs français le 26 avril dans le stade panathénaïque à Athènes, l’enceinte dans laquelle furent disputés les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne en 1896.

Au Pirée, le grand port au sud d’Athènes, la flamme embarquera ensuite à bord du trois-mâts Belem pour débarquer, le 8 mai, à Marseille, dans le sud-est de la France. Le symbole des JO traversera ensuite toute la France, passant par les Antilles et la Polynésie française, pour arriver à Paris le jour de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet.

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