JO Paris 2024 : les chaudrons qui accueilleront la flamme lors du relais ressemblent à tout sauf à un chaudron

Le designer Mathieu Lehanneur, créateur des chaudrons et de la torche olympique pour les Jeux de Paris 2024.
THOMAS SAMSON / AFP Le designer Mathieu Lehanneur, créateur des chaudrons et de la torche olympique pour les Jeux de Paris 2024.

JO DE PARIS - Un simple anneau métallique qui laissera le feu se refléter sur une surface ondulée. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques a révélé ce lundi 6 mai le design des chaudrons qui accueilleront la flamme olympique les soirs de sa traversée de la France.

Dans le Belem, la flamme olympique a pris la direction de Marseille, nouvelle étape vers les JO de Paris 2024

La flamme des Jeux olympiques de Paris-2024, allumée le 16 avril à Olympie en Grèce, arrivera le 8 mai à Marseille, à bord du trois-mâts Belem. De là, elle entamera un périple à travers la France, traversant 450 villes au bras de 11 000 porteurs de flamme, pour atteindre Paris le 26 juillet.

Mais pour la nuit et lors des célébrations, la précieuse flamme sera déposée dans un « chaudron ». Celui-ci « marquera les esprits », espère Delphine Moulin, directrice des célébrations de Paris-2024, « puisqu’on aura l’occasion de l’allumer 65 fois sur 65 sites de célébration ».

Les ondes pour représenter la Seine

Le chaudron, dessiné comme la torche olympique par le designer Mathieu Lehanneur, prend la forme d’un anneau en inox de 1,35 m de diamètre - et non d’une cuve -, surmontant un socle recouvert d’une plaque de tôle hydroformée ondulée. Le tout pèse 95 kg, précise l’Équipe.

« C’est un objet extrêmement simple », a décrit lors d’une présentation à la presse Mathieu Lehanneur, « c’est un anneau qui semble juste en suspension, juste flotter au-dessus d’un socle où on va retrouver ce jeu d’eau » présent sur la torche olympique, des ondulations aquatiques qui « nous parlent évidemment de la Seine », comme un « teasing de la cérémonie d’ouverture ».

L’objet, dont la couleur pâle a été conçue en « mélangeant une médaille d’or, d’argent et de bronze », « prend tout son sens lorsqu’on l’embrase », estime son concepteur, grâce aux « reflets entre cette tôle en relief liquide et la flamme qui semble flotter au-dessus ».

ArcelorMittal à la fabrication

Globalement, « l’idée pour le chaudron était d’en faire un symbole de fraternité », puisque « c’est l’objet autour duquel on va se rassembler tous les soirs du relais », ajoute Mathieu Lehanneur. L’anneau constituait « le symbole le plus clair, le plus immédiat pour rappeler cette fraternité », a-t-il estimé.

Au total, 20 chaudrons seront fabriqués par ArcelorMittal pour couvrir les besoins du relais olympique et paralympique. Techniquement, l’intérieur de l’anneau est percé de 260 micro-trous d’un millimètre et demi d’où sortira le gaz pour maintenir la combustion, qui arrivera par des tuyaux cachés dans les pieds de l’objet.

Le deuxième sidérurgiste mondial, qui fabrique aussi les torches olympiques et les anneaux olympiques pour la Tour Eiffel, n’a pas souhaité dévoiler le montant du contrat pour ces trois objets.

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