JO de Paris 2024 : Charles Coste, plus vieux champion olympique français va porter la flamme à 100 ans

JO 2024 - À l’aube de ses cent ans, Charles Coste se souvient de sa médaille d’or comme si c’était hier. Capitaine de l’équipe de France de poursuite par équipes en cyclisme sur piste aux Jeux de Londres en 1948, il va, 76 ans après son sacre, porter la flamme olympique lors des JO de Paris.

JO de Paris-2024 : athlètes, chef étoilé, survivant du Bataclan... ces Français vont porter la flamme olympique

Le doyen des porteurs est le plus vieux champion olympique français encore en vie. À quelques jours de son anniversaire (le 8 février), il a fait un bon dans le passé et a raconté ses Jeux, comme on l’entend dans la vidéo en tête d’article. « C’était les premiers Jeux d’après-guerre. Londres était encore sous l’effet des bombardements », se rappelle-t-il. « Il n’y avait pas la télévision à mon époque ».

Avec ses coéquipiers, les cyclistes Pierre Adam, Serge Blusson et Fernand Decanali, ils ont réussi à battre l’équipe anglaise en demi-finale, qui jouait à domicile et était pourtant donnée favorite. Les coureurs français se sont ensuite imposés face aux Italiens lors de la finale. « Descendus de vélo, nous étions les plus heureux parce que c’était notre rêve et notre but », raconte Charles Coste en souriant.

Une fois sur le podium, les champions ont reçu leur médaille d’or « sur un écrin, pas autour du cou comme maintenant », précise-t-il. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. « Nous avons attendu un peu et au bout d’un moment, on nous a dit “vous n’entendrez pas la Marseillaise. On n’a pas trouvé le disque” », explique Charles Coste avec humour.

L’époque des disques étant révolue, il ne devrait pas rencontrer ce problème en portant la flamme olympique lors des Jeux de Paris 2024.

À voir également sur Le HuffPost :

JO de Paris 2024 : Anne Hidalgo convie préfets, sportifs et même Macron à plonger dans la Seine avec elle

Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO de Paris, visé par une enquête sur sa rémunération