JO Paris 2024 : billets, sécurité... Darmanin donne de nouveaux détails sur la cérémonie d’ouverture

Auditionné devant le Sénat, Gérald Darmanin a fait plusieurs annonces mardi 25 octobre concernant la sécurité des Jeux Olympiques de Paris 2024. (Christophe ARCHAMBAULT / AFP)
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Auditionné devant le Sénat, Gérald Darmanin a fait plusieurs annonces mardi 25 octobre concernant la sécurité des Jeux Olympiques de Paris 2024. (Christophe ARCHAMBAULT / AFP)

JEUX OLYMPIQUES - Qui dit évènement d’ampleur, dit dispositif d’ampleur. Auditionné ce mardi 25 octobre au Sénat par la commission de la culture de l’éducation et de la communication, et par la commission des lois, sur « les enjeux de la sécurité dans le cadre des grandes compétitions sportives organisées sur le territoire national », Gérald Darmanin a dévoilé les premiers détails de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Ainsi, un total de « 600 000 » personnes pourra assister à la cérémonie d’ouverture, a annoncé le ministre de l’Intérieur, confirmant par la même occasion ce chiffre déjà évoqué en décembre dernier par le Comité olympique.

Une « billetterie gratuite obligatoire »

Pour cette édition parisienne, exit le traditionnel stade Olympique. C’est directement sur la Seine, qu’auront lieu les premières festivités. Si le scénario du spectacle, qui durera près de quatre heures, n’est pas encore écrit, le parcours de la cérémonie devrait s’élancer du pont d’Austerlitz pour rejoindre le pont d’Iéna, à deux pas du Trocadéro.

Côté bas de la Seine, les quais seront accessibles à « 100 000 » spectateurs payants, tandis que les quais hauts le seront gratuitement à « 500 000 personnes », a détaillé Gérald Darmanin. Une « billetterie gratuite obligatoire » sera mise en place pour contrôler le nombre de spectateurs et les répartir le long de la Seine, a ajouté le ministre.

La sécurité au cœur du dispositif

Côté sécurité, « 30 000 policiers et gendarmes par jour » seront mobilisés en moyenne durant la durée de l’évènement, a informé le premier flic de France, précisant que la seule cérémonie d’ouverture mobiliserait « 35 000 » forces de sécurité intérieure, le 26 juillet 2024.

L’organisateur « doit également garantir 3 000 agents privés de sécurité » pour la cérémonie et la ville de Paris a un objectif de « 3 000 recrutements » à l’horizon 2024, a-t-il poursuivi, réaffirmant qu’il faudrait 25 000 agents de sécurité privée pour compléter le dispositif de sécurisation des Jeux.

Des évènements « annulés ou reportés »

Pour la seule Île-de-France, entre « 12 000 à 45 000 forces de sécurité intérieure » seront nécessaires « en fonction des jours », pendant la durée des épreuves du 26 juillet au 11 août. Le ministre de l’Intérieur a répété que durant cette période il n’y aurait « pas de congés » pour les personnels du ministère de l’Intérieur. Une consigne, qui « vaut à tous les étages », a-t-il insisté.

Plusieurs évènements culturels et sportifs seront annulés ou reportés pour l’occasion, pour garantir la pleine disponibilité des forces de sécurité. Le Tour de France ou encore la braderie de Lille, programmée durant la période des Jeux Paralympiques (28 août-8 septembre), pourraient faire partie des évènements concernés. « On ne va pas annuler tous les événements », a-t-il toutefois rassuré, prévenant dans la foulée qu’il n’y aurait « pas de CRS des plages cette année-là ».

Mis en cause pour la gestion catastrophique de la dernière finale de la Ligue des Champions au Stade de France entre le Real Madrid et Liverpool à la fin du mois de mai dernier, Gérald Darmanin n’aura plus le droit à l’erreur lors des Jeux de Paris 2024. Conscient de l’épée de Damoclès qui plane au-dessus de sa tête, le ministre l’assure : la Coupe du monde de Rugby de 2023, qui nécessitera la mobilisation de « 7 000 policiers et gendarmes par jour », fera office de « répétition générale ».

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