JO de Paris 2024 : en basket, les États-Unis convoquent une équipe digne de la « Dream team »
JO DE PARIS 2024 - « Cet été, le rêve devient réalité… » Voici le slogan du spot mis en ligne ce mercredi 17 avril par l’équipe nationale américaine de basket pour officialiser le nom des 12 joueurs qui représenteront Team USA aux Jeux olympiques de Paris. Une publicité qui suit un fil conducteur : arrêtez de vous demander « et si untel venait ? » parce que tous les meilleurs joueurs de la planète seront au rendez-vous.
Et pour cause : alors que les stars américaines snobent régulièrement les grandes compétitions, les États-Unis ont rarement aligné un effectif avec une telle allure. Tant et si bien qu’il faut remonter aux JO de Barcelone, en 1992, et à la « Dream Team » emmenée par Michael Jordan, Magic Johnson et Larry Bird pour trouver trace d’un effectif aussi débordant de talents.
Du talent chez toutes les générations
Comme vous pouvez le voir dans la fameuse vidéo ci-dessous, les Américains ont retenu cette année LeBron James, Kevin Durant et Stephen Curry, soit les trois meilleurs basketteurs des dix dernières années.
What if our greatest basketball players were stacked on one team?
No more what-ifs.
🇺🇸 #USABMNT x #ParisOlympics pic.twitter.com/QDZE4Cxvht— USA Basketball (@usabasketball) April 17, 2024
Pour les accompagner, on retrouve le meilleur joueur de la saison écoulée en NBA (accessoirement pressenti un temps en équipe de France), Joel Embiid, les cadres de la génération qui est en train de prendre le relais des trentenaires évoqués plus haut (Kawhi Leonard, Devin Booker, Jayson Tatum, Anthony Davis), les deux jeunes les plus bluffants du moment (Tyrese Haliburton et Anthony Edwards) et deux défenseurs d’élite : Bam Adebayo près du panier et Jrue Holiday pour les postes arrières.
The Stars Align in the City of Light.
🇺🇸 #USABMNT pic.twitter.com/RV1tIGoxXa— USA Basketball (@usabasketball) April 17, 2024
Une addition de stars pas seulement motivées par le prestige du rendez-vous parisien et la perspective d’un nouveau titre olympique, mais aussi par l’adversité qui leur sera proposée.
Car la pub de USA Basketball le dit bien : les autres équipes seront elles aussi très bien équipées. Le spot cite notamment la Serbie de Nikola Jokic, qui vise un troisième titre consécutif de MVP en NBA, le Canada de Shai Gilgeous-Alexander, troisième du Mondial 2023 en faisant chuter les Américains pour le bronze… et bien évidemment la France de Victor Wembanyama. Une liste à laquelle peuvent s’ajouter la Grèce de Giannis Antetokounmpo, deux fois meilleur joueur en NBA, et la Slovénie de Luka Doncic, qui se disputeront l’un des derniers tickets pour les JO.
Une équipe plus complète que jamais
C’est bien la prise en compte de cette opposition qui a poussé les États-Unis à constituer une équipe qui fait si peur. Alors qu’ils avaient l’habitude d’additionner les talents offensifs, les Américains ont retenu des joueurs complémentaires et bien répartis sur les différents rôles à tenir sur le parquet. Pour affronter les grands dominants (Jokic, Wemby, Antetokounmpo), ils ont sélectionné Joel Embiid, peut-être le pivot le plus complet, mais aussi Anthony Davis et Bam Adebayo.
Greatness Unites.
The 2024 USA Men's National Team is here.
🇺🇸 #USABMNT pic.twitter.com/I2jOLsrcQv— USA Basketball (@usabasketball) April 17, 2024
Sur les lignes arrières, des joueurs comme Kawhi Leonard, Anthony Edwards et surtout Jrue Holiday sont capables de mettre sous l’éteignoir les créateurs les plus féroces. Si l’on ajoute à cela le talent offensif inégalé des LeBron James, Steph Curry et Kevin Durant, il y a de quoi frissonner pour les adversaires de « Team USA ».
« Les étoiles s’alignent dans la ville Lumière », clame encore la communication de l’équipe des États-Unis. Une escouade qui s’avance en grandissime favorite vers les Jeux et qui voudra imiter ses glorieux prédécesseurs. Avec une médaille d’or forcément, mais pour dépasser la « Dream Team », il faudra faire bien plus : en 1992, les Américains avaient gagné tous leurs matches aux JO avec un écart moyen de 44 points.
À voir également sur le HuffPost :
NBA : Après Victor Wembanyama, Alexandre Sarr et Zaccharie Risacher font saliver l’Amérique
Caitlin Clark, ou quand l’Amérique se prend de passion pour la pépite du basket féminin de demain