JO de Paris 2024 : avant le J-100, Emmanuel Macron met le Grand palais, l’escrime et le taekwondo à l’honneur

Le Grand Palais a été entièrement rénové depuis 2021 pour accueillir les Jeux olympiques. Emmanuel Macron s’y rend ce lundi 15 avril à 102 jours de la cérémonie d’ouverture.
Cojop Le Grand Palais a été entièrement rénové depuis 2021 pour accueillir les Jeux olympiques. Emmanuel Macron s’y rend ce lundi 15 avril à 102 jours de la cérémonie d’ouverture.

JO DE PARIS 2024 - Il rêve de s’afficher dans un lieu emblématique de la capitale en compagnie d’une troupe de futurs médaillés. Alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris aura lieu dans 102 jours (le vendredi 26 juillet), Emmanuel Macron devance d’un rien le cap fatidique du J-100 pour s’inviter ce lundi 15 avril sur le chantier du Grand palais, au cœur de Paris, en compagnie de plusieurs grands espoirs de médailles.

Avant les JO de Paris 2024, le parcours de la flamme olympique va passer par ces lieux symboliques

Avant cela, le chef de l’État aura pris part à la matinale de BFMTV et de RMC pour échanger, ont prévenu les chaînes, sur l’héritage que laisseront les Jeux olympiques ainsi que sur les chances françaises sur le plan sportif. L’occasion aussi pour lui d’être interpellé par des auditeurs et téléspectateurs, alors que l’organisation des Jeux a connu quelques péripéties, revirements et autres affaires.

Le Grand Palais emblème de la « transgression »

Sur le chantier du Grand Palais, à l’image de ce qu’il a déjà fait pour l’inauguration du village olympique ou lors de la visite inaugurale de Centre aquatique, le président de la République aura à cœur de mettre en avant la France « nation de bâtisseurs ». Pas illogique quand on sait qu’il a fait de la rénovation de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui a brûlé il y a cinq ans jour pour jour, un marqueur de ses mandats.

Dans ce bâtiment emblématique du Paris culturel situé à quelques encablures de l’Élysée, Emmanuel Macron saluera des ouvriers qui ont participé à sa rénovation entamée en 2021 et dont le coût est estimé à 500 millions d’euros. « Ces jeux portent la promesse de mêler l’intensité de la plus grande compétition sportive internationale avec un certain style français, mélange d’un patrimoine culturel unique et d’une capacité à transgresser les schémas habituels », fait savoir son entourage pour rappeler le caractère « iconique » du Grand Palais.

Sa rénovation (la première depuis sa création pour l’exposition universelle de 1900) et son intégration au programme des JO vont de pair avec la tenue d’épreuves sur des sites temporaires au plus près de monuments emblématiques de la capitale : le tir à l'arc aux Invalides, le beach-volley au Champ-de-Mars, le judo et la lutte au Grand Palais éphémère, les sports urbains place de la Concorde, la natation du triathlon sous le pont Alexandre III ou l’équitation dans les jardins du château de Versailles.

Dix médailles dans la nef du Grand Palais ?

Sous l’impressionnante verrière du Grand Palais, deux sports vont donc se dérouler durant les JO : l’escrime puis le taekwondo (ainsi que le parataekwondo et la para-escrime lors des Jeux paralympiques). Et les 8 000 spectateurs qui assisteront aux épreuves pourraient bien entendre plusieurs fois la Marseillaise. Emmanuel Macron ne s’y trompe pas d’ailleurs. Car après avoir salué les rénovateurs, le président de la République va rappeler à quelques sportifs français l’objectif assigné à la délégation française : le top 5 au classement des médailles.

En 2010, Gauthier Grumier avait remporté le titre avec l’équipe de France d’épée lors des championnats du monde d’escrime disputés au Grand Palais. 14 ans après, il sera l’entraîneur des Bleus  aux JO de Paris.
BERTRAND LANGLOIS / AFP En 2010, Gauthier Grumier avait remporté le titre avec l’équipe de France d’épée lors des championnats du monde d’escrime disputés au Grand Palais. 14 ans après, il sera l’entraîneur des Bleus aux JO de Paris.

À Tokyo, les escrimeurs tricolores avaient décroché cinq médailles dont deux en or par l’épéiste Romain Cannone et l’équipe masculine de fleuret. Les représentants de cette dernière ainsi que l’équipe féminine de sabre feront une démonstration devant Emmanuel Macron. En taekwondo aussi les chances de médailles sont réelles avec Althéa Laurin, médaillée de bronze à Tokyo à 19 ans et désormais championne du monde ou Magda Wiet-Hénin, elle aussi championne du monde en titre.

En contribuant à une dizaine de médailles sur la quinzaine, le Grand Palais pourrait ainsi devenir l’un des sites les plus prolifiques de l’équipe de France.

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