JO Paris 2024 : pour éviter le gaspillage, les invendus alimentaires donnés à des associations

Paris-2024 présente son plan pour collecter les invendus alimentaires pendant les Jeux olympiques et paralympiques et les redistribuer.

JO 2024 - Redistribuer à ceux qui en ont le plus besoin. Pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 les invendus alimentaires seront confiés à des associations et distribué grâce à des banques alimentaires. Les détails de ce plan de redistribution solidaire doivent être présentés ce mercredi 24 avril, lors d’une conférence de presse.

L’inflation a fait diminuer le gaspillage alimentaire mais ce n’est pas seulement une bonne nouvelle

Près de 13 millions de repas et snacks vont être servis sur les sites des compétitions et les différents villages pendant les Jeux olympiques (26 juillet - 11 août) et paralympiques (28 août - 8 septembre), selon le comité d’organisation des Jeux de Paris. Pour redistribuer les invendus, Paris-2024 s’apprête à signer une convention ce mercredi avec trois associations : la Fédération française des Banques alimentaires, le Chaînon manquant et les Restos du Cœur.

Le Chaînon manquant collecte des surplus alimentaires qu’il redistribue aux associations à destination des personnes précaires. Le réseau des 79 banques alimentaires et leurs antennes - entrepôts qui stockent des denrées alimentaires - ont distribué via les associations caritatives 224 millions de repas pour 2,4 millions de personnes aidées en 2022.

« La lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des ressources encore consommables sont des engagements clés de Paris 2024 pour une restauration plus responsable », fait valoir Paris-2024.

Parmi les engagements pris par le comité figurent la réduction de la quantité de plastique à usage unique utilisée, la réutilisation des équipements de restauration, ou encore l’approvisionnement local d’aliments, dans un rayon de 250 kilomètres autour de chaque site. Seuls 20 % des produits seront importés, incluant des articles tels que le café, le thé et le cacao.

Les organisateurs entendent enfin diviser par deux l’empreinte carbone des repas pris pendant les quatre semaines de Jeux par rapport aux Jeux de Londres en 2012, en mettant deux fois plus de végétaux dans les assiettes.

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