JO de Paris 2024 : À 100 jours des Jeux olympiques, voici tous les Français qualifiés pour l’été prochain

La boxeuse Estelle Mossely, le champion d’escalade Bassa Mawem et la sabreuse Manon Apithy-Brunet font partie des athlètes français qui ont déjà officiellement validé leur participation aux JO de Paris 2024.
La boxeuse Estelle Mossely, le champion d’escalade Bassa Mawem et la sabreuse Manon Apithy-Brunet font partie des athlètes français qui ont déjà officiellement validé leur participation aux JO de Paris 2024.

JEUX OLYMPIQUES - Petit à petit, des noms s’ajoutent à la liste. Le 26 juillet prochain, dans très exactement 100 jours, se déroulera la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Y prendront part des centaines d’athlètes français (ils étaient 378 qualifiés à Tokyo en 2021). Le rendez-vous d’une vie et l’occasion d’écrire l’Histoire, que l’on soit une star mondiale à l’image de Teddy Riner ou de Victor Wembanyama ou dominateur dans un sport plus confidentiel.

JO de Paris 2024 : ping, badminton, voile… Le printemps faste des équipes de France

Pour s’assurer un ticket pour l’événement planétaire, certains de ces champions enchaînent les performances, comme les frères Lebrun en tennis de table ou les Popov en badminton. D’autres, comme Kévin Mayer ou Renaud Lavillenie par exemple, doivent en revanche composer avec des pépins physiques. Mais quelques chanceux savent déjà qu’ils seront de la partie à Paris. Car si les listes des équipes de France des différents sports collectifs seront affinées jusqu’au dernier moment, d’autres athlètes ont d’ores et déjà composté leur billet. Au total, ce mercredi 17 avril, ils sont 60 à avoir assuré leur participation.

Athlétisme

La finale du 100 m a beau être l’un des événements les plus emblématiques des Jeux, connaître le nom des participants aux épreuves d’athlétisme est un casse-tête au suspense insoutenable. Ainsi, Méline Rollin et Morhad Amdouni qui ont tous deux battu le record de France du marathon mi-février ne sont pas certains de participer aux JO s’ils se font doubler et que les athlètes « prioritaires » choisis par la Fédération française sont en état de concourir.

Pour l’heure, une vingtaine de Bleus ont réussi les minimas olympiques et sont pratiquement sûrs d’être de la partie à Paris, mais il faudra attendre le 30 juin 2024 et l’arrêt des classements mondiaux pour connaître la liste précise et définitive des Français choisis. À Tokyo en 2021, une soixantaine de Français avaient réussi à se qualifier.

Aviron

En aviron, plusieurs bateaux tricolores sont qualifiés, mais l’identité de leurs occupants n’est pas encore officialisée. Les deux de couple hommes et femmes seront ainsi à Paris, comme le quatre sans barreur hommes. Pour le reste, une régate de qualification olympique aura lieu en mai et pourrait permettre à d’autres équipages de se qualifier pour les Jeux.

Badminton

Comme dans de nombreux sports, le statut d’organisateur de la France lui garantit deux qualifiés : un chez les femmes et un chez les hommes. Mais là encore, il faudra patienter jusqu’à l’arrêt des classements mondiaux, le 28 avril, pour savoir qui sont les Bleus les mieux placés. Et si la France qualifie au passage ses doubles (hommes, femmes et mixtes).

Basketball

Du côté de la grosse balle orange, les deux équipes sont assurées d’être qualifiées. Reste simplement à connaître les noms des héritières et héritiers des basketteurs qui ont remporté respectivement le bronze pour les femmes et l’argent chez les hommes à Tokyo en 2021. Une chose est sûre, les dynamiques des deux équipes ne sont pas les mêmes : les garçons sont en opération reconquête après un Mondial désastreux à l’automne, alors que les filles ont écrabouillé en février un TQO (tournoi de qualification olympique) où elles venaient seulement pour engranger du temps de jeu.

Basketball 3x3

Du côté du 3 contre 3, la situation est un peu différente : les Bleues, championnes du monde en 2022 et dans le top 3 du classement planétaire depuis des années, ont été choisies par la Fédération française pour bénéficier d’une qualification automatique. Les hommes, 6e équipe mondiale actuellement mais absents à Tokyo, disputeront plusieurs TQO pour obtenir eux aussi un sésame.

Beach-volley

Là encore, la France bénéficie d’un coup de pouce : une paire masculine et une féminine seront automatiquement qualifiées. Et si les Bleus réussissent une belle saison ou leur TQO, de secondes paires hommes et femmes pourraient être aussi de la partie.

BMX

En freestyle comme en racing, les deux disciplines du BMX, il y aura au moins un Français et une Française qualifiés. Mais grâce à un TQO en freestyle et au classement arrêté au 2 juin prochain en racing, ces contingents pourront grossir, avec au maximum deux représentants en freestyle et trois en racing.

Boxe

Lors des Jeux européens, qui se sont tenus l’été dernier en Pologne, sept boxeurs français ont assuré leur place à Paris : Wassila Lkhadiri (-50 kg), Amina Zidani (-57 kg), Estelle Mossely (-60 kg) et Davina Michel (-75 kg) chez les dames ; Billal Bennama (-51 kg), Sofiane Oumiha (-63,5 kg) et Makan Traoré (-71 kg) pour les hommes.

Ils ont été rejoints par Djamili-Dini Aboudou Moindze, qui a composté son billet dans la catégorie des +72 kg lors du Tournoi de qualification olympique qui s’est tenu à Busto Arsizio, en Italie, au début du mois de mars. Un second TQO est prévu au mois de mai en Thaïlande et fera office d’ultime chance de décrocher un sésame olympique.

Break-dance

Dans cette toute nouvelle discipline olympique, la France aussi a déjà le nom de l’un de ses représentants. Il s’agit de Danis Civil alias Bboy Dany Dann, qualifié grâce à son titre aux Jeux européens de 2023.

Une Française a également déjà sa place garantie, mais son identité n’est pas encore déterminée. Et une danseuse et un danseur peuvent encore se qualifier en fonction de leur classement lors des qualifications qui prendront fin en juin.

Canoë-kayak

En slalom et en cross, la Fédération française a désigné quatre concurrents : Camille Prigent (kayak slalom et kayak cross), Marjorie Delassus (canoë slalom), Nicolas Gestin (canoë slalom) et Titouan Castryck (kayak slalom et kayak cross). Ils seront selon toute vraisemblance les représentants français aux JO, même s’il existe un cas de figure dans lequel l’un de leurs rivaux nationaux remporterait le TQO de Prague au mois de juin ET serait finalement choisi par la Fédération.

Du côté des courses en ligne, seuls deux bateaux, le K2 femmes et le C2 hommes, sont déjà qualifiés. Mais ils pourraient être rejoints par d’autres lors du rattrapage européen de début mai. En fonction des résultats dans cette compétition, des bateaux individuels français pourraient en outre être qualifiés.

Cyclisme sur piste

Voici l’un des rares sports où la France n’a aucune place garantie. Seuls comptent les classements mondiaux, établis sur la période allant de l’été 2022 au 14 avril 2024, et basés sur les résultats dans les compétitions continentales et mondiales. Réponse dans quelques jours quant à l’identité des Bleus qualifiés. À Tokyo en 2021, la France avait envoyé une douzaine de coureurs pour deux médailles de bronze.

Cyclisme sur route

Si les épreuves de cyclisme sur route (course en ligne et contre-la-montre) s’annoncent comme parmi les plus télégéniques, avec des traversées dantesques de Paris au programme, l’identité des coureuses et coureurs français ne sera dévoilée que le 21 juin prochain. Sur la route, la France sait déjà qu’elle pourra envoyer quatre hommes et trois femmes. En contre-la-montre, il y aura deux Bleues et un homme.

Équitation

La France bénéficie d’un sacré coup de pouce puisqu’elle aura droit à trois couples cheval-cavalier pour chaque épreuve du fait de son statut d’organisateur. Leur identité sera communiquée au mois de juin par les instances nationales.

Escalade

Deux des stars françaises de ce sport ont déjà validé leur participation aux Jeux grâce à des victoires en TQO : Bassa Mawem chez les hommes en vitesse, et la prodige Oriane Bertone chez les femmes en combiné. Une série d’épreuves qualifiantes doit encore se dérouler jusqu’aux Jeux pour permettre au contingent français de grossir (avec un maximum de deux représentants de chaque sexe dans chaque épreuve).

Escrime

C’est une grande première dans l’histoire olympique française : les six équipes de France d’escrime sont toutes qualifiées pour Paris (il y a trois armes, le fleuret, l’épée et le sabre, et des équipes hommes et femmes pour chacune). Reste à choisir les athlètes qui composeront la délégation bleue, question sur laquelle le comité de sélection a commencé à se prononcer.

Sans surprise, c’est en sabre féminin que l’équipe est la plus dense avec Sara Balzer, numéro 1 mondiale en pleine bourre, Marion Apithy-Brunet, médaille de bronze en individuel en 2021, et Cécilia Berder qui formeront la triplette française pour tenter de faire mieux que leur médaille d’argent de Tokyo. Sarah Noutcha fait pour sa part son apparition en tant que remplaçante.

Au fleuret masculin, même choix de conserver les médaillés de 2021, qui avaient remporté l’or. Enzo Lefort, Maxime Pauty et Julien Mertine rempilent donc pour tenter de défendre leur titre. Maximilien Chastanet sera pour sa part remplaçant, succédant dans l’équipe à Erwann Le Péchoux, qui avait pris une retraite bien méritée après Tokyo.

Pour les quatre autres équipes de France, le printemps sera jalonné de compétitions devant permettre d’arrêter les noms dans chaque arme. Avec toutefois une immense inconnue : la participation ou non d’Ysaora Thibus, patronne du fleuret tricolore épinglée lors d’un contrôle antidopage mais qui clame son innocence. Grande force du sport français, l’escrime avait offert cinq médailles dont deux titres à Tokyo en 2021.

Football

Comme en basket et dans la plupart des sports collectifs, les deux équipes de France sont déjà qualifiées (et nourrissent de grandes ambitions). Concernant l’identité des participants, il faut noter que le tournoi masculin est un peu particulier puisqu’il ne permet qu’à des joueurs de moins de 23 ans de participer, avec trois jokers plus âgés pour lesquels Antoine Griezmann et Kylian Mbappé ont formé le vœu d’être désignés, sans avoir aucune garantie à ce propos. La FFF n’a encore annoncé aucune date pour qu’Hervé Renard et Thierry Henry, les sélectionneurs, dévoilent leur liste de 18 joueurs et 18 joueuses.

Golf

Il y aura à coup sûr des golfeurs français aux Jeux, reste à en connaître le nombre. Au maximum, à l’heure où les classements seront arrêtés (le 17 juin chez les hommes, le 24 pour les femmes), ils pourront être quatre par sexe. Et a minima, même si aucun Français ou Française ne s’immisçait dans les 60 meilleurs mondiaux, la France aurait tout de même droit à une qualification en tant qu’organisateur.

Gymnastique artistique

Grâce à leur performance d’anthologie en octobre dernier lors des Mondiaux, les Françaises sont qualifiées. Cela veut dire qu’elles concourront par équipe et que cinq athlètes sont qualifiées en individuel. Pour les hommes en revanche, chaque gymnaste devra gagner son sésame individuel, grâce au classement général de la Coupe du monde ou ses résultats aux Championnats d’Europe, du 24 avril au 5 mai prochain.

Gymnastique rythmique

L’équipe de France est ici qualifiée tant pour les ensembles qu’en individuel. L’équipe de France a effectivement terminé en 7e position des Mondiaux, à l’été 2023, validant ainsi sa participation à l’épreuve des ensembles. Reste à choisir les cinq gymnastes qui représenteront la FFGym l’été prochain. Quant à l’individuel, c’est Hélène Karbanov qui a assuré la présence d’une Française aux JO de Paris avec sa 13e place mondiale. En revanche, le quota débloqué n’est pas nominatif, et ce sont encore une fois les instances qui détermineront l’identité de la réprésentante tricolore. Comme le précise la Fédération, celle-ci ne peut plus qualifier d’athlète supplémentaire.

Haltérophilie

C’est le 28 avril que sera arrêté le classement de qualification olympique. Sur cette base, la France est déjà assurée d’envoyer ses quatre meilleurs athlètes, et six au maximum en fonction de leurs résultats.

Handball

Une fois de plus, Françaises et Français sont qualifiés d’office et candidats à une médaille. Les hommes, champions d’Europe cet hiver, sont dans la meilleure des dynamiques, tout comme leurs homologues féminines, sacrées au niveau mondial en décembre. Dans la lignée des JO de Tokyo en somme, où les deux équipes de France avaient fini en or.

Hockey sur gazon

Ce ne sera pas forcément la même limonade du côté du Stade Yves-du-Manoir de Colombes. Car si les équipes de France sont une fois de plus assurées d’être du rendez-vous olympiques à domicile, elles arrivent avec bien moins de références au niveau international qu’en handball. Lors des derniers Mondiaux, les Bleues n’avaient pas réussi à se qualifier et leurs homologues masculins terminaient 13es.

Judo

Mais puisque l’on parlait de sport pourvoyeur de médailles, en voilà un qui arrive lancé à pleine balle vers Paris. En judo, où la France avait glané huit médailles dont deux titres aux JO tokyoïtes, la liste définitive des Bleus qui prendront part aux Jeux est désormais connue.

Il ne restait plus que la catégorie des -78 kg à attribuer chez les femmes, avec un duel au sommet entre Madeleine Malonga, championne du monde 2019 et vice-championne olympique en titre, et Audrey Tcheuméo, vice-championne du monde en titre et deux fois médaillée aux JO (argent en 2016, bronze en 2012). Au terme d’une mise en concurrence des deux athlètes, c’est la première qui a été retenue, comme l’a confirmé le CNOSF le 12 avril.

Pour le reste, on retrouve de très beaux CV chez les Français retenus, qui sont chez les femmes : Shirine Boukli (-48 kg), Amandine Buchard (-52 kg), Sarah-Léonie Cysique (-57 kg), Clarisse Agbégnénou (-63 kg), Marie-Ève Gahié (-70 kg) et Romane Dicko (+78 kg). Et chez les hommes : Luka Mhkeidze (-60 kg), Walide Khyar (-66 kg), Joan-Benjamin Gaba (-73 kg), Alpha Djalo (-81 kg), Maxime-Gaël Ngayap Hambou (-90 kg), Aurélien Diesse (-100 kg) et Teddy Riner (+100 kg).

Lutte

Autre sport de combat et autre nom prestigieux : Koumba Larroque, qualifiée chez les -68 kg grâce à sa médaille de bronze mondiale décrochée en septembre 2023. Au total, jusqu’à 5 Françaises et 12 Français peuvent théoriquement la rejoindre grâce aux TQO organisés au printemps, mais le contingent bleu sera très probablement plus restreint. À Tokyo, deux Françaises seulement s’étaient qualifiées.

Natation

La présente liste va s’allonger d’un coup au terme des championnats de France de natation, organisés du 11 au 16 juin prochain. C’est le moment qu’a choisi la Fédération pour nommer les heureux lauréats d’un sésame pour Paris, qui devront pour avoir réussi au préalable les minimas olympiques, ce qu’une trentaine d’athlètes ont déjà fait dans les différentes courses. Au maximum, la France peut théoriquement aligner jusqu’à 52 nageurs (26 de chaque sexe).

Natation artistique

La décision reviendra aussi à la FFN pour ce qui est de l’identité des nageuses artistiques. Une chose à savoir tout de même : le statut d’organisateur offre à la France un quota maximal, soit un ballet de huit nageuses dont deux qui participeront à l’épreuve en duo.

Natation en eau libre

Du côté de l’eau libre, qui doit se nager dans la Seine aux Jeux si les conditions sanitaires le permettent, l’équipe de France a fait carton plein aux Mondiaux de février : aux deux qualifications garanties, elle en a ajouté deux par les résultats de ses athlètes. Bilan, Caroline Jouisse et Océane Cassignol pour les femmes, et Marc-Antoine Olivier et Logan Fontaine, qui avaient tous débloqué des quotas, ont vu leur participation aux Jeux officialisée lors de la vague de sélections communiquée le 12 avril par les instances du sport français.

Parmi eux, seul Marc-Antoine Olivier a déjà participé aux Jeux, remportant la médaille de bronze à Rio en 2016 avant de se contenter d’une sixième place à Tokyo.

Pentathlon moderne

Il est d’ores et déjà assuré qu’un homme et une femme représentent la France en pentathlon, grâce aux résultats de Marie Oteiza et Valentin Prades lors des Jeux européens de 2023. Mais ces deux athlètes ne seront pas forcément choisis, la Fédération pouvant leur préférer un autre candidat. Surtout, grâce aux classements olympiques et aux Mondiaux de la mi-juin, une autre place pourrait être ouverte pour chaque sexe aux Français.

Plongeon

Une nouvelle fois, le fait d’organiser les Jeux garantit une participation française. En l’occurrence, elle aura des équipes pour les épreuves synchronisées à 3 et 10 mètres chez les hommes comme chez les femmes. Par ailleurs, les résultats de Jules Bouyer et Gwendal Bisch lors des Mondiaux de février ont assuré deux places à la France dans l’épreuve individuelle à 3 m. Reste aux instances tricolores à acter le nom des athlètes qu’elle retiendra pour Paris.

Rugby à VII

Dans un sport où la participation d’Antoine Dupont occupera forcément beaucoup d’espace médiatique, les deux équipes de France sont qualifiées et disputent actuellement les Sevens World Series. Il faudra néanmoins attendre les semaines précédant les Jeux pour avoir le nom des 12 joueuses et joueurs retenus.

Skateboard

L’équipe de France a beau compter le champion du monde de skateboard 2023 dans ses rangs, Aurélien Giraud, il lui faudra attendre le 24 juin et la clôture du classement olympique le 24 juin pour savoir combien d’athlète elle aura en lice à Paris. Elle sait déjà qu’elle pourra aligner deux femmes et deux hommes minimum, mais pourrait qualifier quatre skateurs de plus de chaque sexe grâce au classement.

Surf

Le spot retenu pour l’épreuve olympique a beau avoir tourné au mélodrame, les résultats des tricolores ont assuré un peu de sérénité aux équipes de France. Ainsi, depuis le milieu d’année 2023, les surfeuses Johanne Defay et Vahine Fierro, et leur collègue Kauli Vaast avaient validé leur qualification. Grâce aux excellents résultats de l’équipe de France lors des Mondiaux de Porto Rico, qui se terminaient début mars, le Landais Joan Duru a ajouté son nom à la liste, complétant l’effectif tricolore aligné à Tehaupo’o cet été.

Taekwondo

Aucun nom n’a encore été confirmé, mais il y a fort à parier que l’on retrouve les têtes de proue du taekwondo français à Paris, à savoir Magda Wiet-Hénin et Althéa Laurin. Et pour cause : sur un maximum autorisé de huit combattants par nation (il existe quatre catégories de poids pour chaque sexe), la France a droit à quatre qualifiés garantis.

Tennis

Pour la petite balle jaune, la sélection se fera sur la base des classements mondiaux à la date du 10 juin. Les 56 meilleurs joueurs et meilleures joueuses étant concernés, on devrait y retrouver plusieurs Français (il peut y avoir au maximum 4 athlètes de chaque pays en simple, deux paires en double par sexe et une en double mixte).

Tennis de table

Alors que les équipes de France sont en pleine progression (bronze pour les femmes et argent pour les hommes aux championnats du monde de fin février, sans parler des résultats brillants des frères Alexis et Félix Lebrun en simple), elles pourront en plus s’appuyer sur le statut d’organisateur de Paris et sur la limitation à trois concurrents par pays pour espérer se frayer un chemin jusqu’à la médaille. Ainsi, il y aura trois Bleus chez les hommes comme chez les femmes en simple, et un double tricolore pour chaque sexe et le mixte. La sélection, elle, se fera sur la base du classement mondial au 18 juin.

Tir

C’est encore une curiosité des qualifications olympiques, mais comme en pentathlon par exemple, la France a déjà ouvert plusieurs créneaux non nominatifs. Ce qui signifie que Carole Cormenier, Camille Jedrzejewski, Clément Bassaguet et Sébastien Guerrero, qui ont tous brillé dans des championnats du monde ou d’Europe pourraient se voir préférer un autre concurrent. Quoi qu’il en soit, la France bénéficie déjà d’une place attribuée dans chaque épreuve (6 par sexe) et les différentes compétitions lui permettent pour chaque épreuve d’en ajouter une par les performances des tireurs.

Tir à l’arc

On retrouve en tir à l’arc le même fonctionnement qu’en tennis de table : la France pourra aligner, parce qu’elle organise les Jeux, une équipe dans chaque tournoi et donc trois athlètes par sexe en simple. Reste simplement à les désigner, ce qui se fera sur la base des résultats obtenus depuis un an au 28 juin prochain.

Trampoline

Si elle n’a pas assuré de place via les Mondiaux de novembre 2023, l’équipe de France est certaine d’avoir un représentant dans le concours masculin comme chez les femmes. En l’occurrence, grâce aux résultats de Pierre Gouzou (qui a fait mieux que son rival Allan Morante) et de Léa Labrousse sur le circuit des coupes du monde, deux quotas non-nominatifs ont été sécurisés. Les Français ont terminé respectivement 4e et 5e du circuit de qualification, ce qui peut leur donner de beaux espoirs d’être retenus pour Paris 2024.

Triathlon

Voici encore une discipline où la France excelle, le test event d’août 2023, sorte de répétition générale de l’épreuve olympique parisienne, ayant fait la démonstration de la force du collectif tricolore. Ainsi, alors que la France dispose de droit de deux qualifiés par sexe, elle pourrait en ajouter un supplémentaire, chez les hommes comme chez les femmes, en fonction des résultats des Bleus tout au long du circuit de Coupe de monde (le classement sera arrêté fin mai). C’est en tout cas la Fédération française qui pourra faire sa cuisine interne parmi le vivier français, pour s’offrir un maximum de chances de remporter des médailles dans les épreuves individuelles comme en relais mixte.

Voile

Il n’y avait aucun suspense quant à la participation d’un bateau bleu dans chacune des dix épreuves olympiques (quatre par sexe et deux mixtes), et on connaît désormais l’intégralité des athlètes français qui navigueront à Marseille l’été prochain. Ainsi, Louise Cervera a été la première à assurer sa qualification en laser radial (un dériveur manœuvré en solitaire), avant d’être rejointe, comme l’a confirmé le CNOSF le 23 février, par les véliplanchistes Hélène Noesmoen et Nicolas Goyard, ainsi que Jean-Baptiste Bernaz, en laser également.

Quelques jours plus tard, le 14 mars, Camille Lecointre et Jérémie Mion, duo mixte qui a notamment remporté l’épreuve test de Marseille à l’été 2023 en 470, ont rejoint la sélection.

Une liste qui a été renforcée par la vague de retenus du 29 mars, qui a notamment vu les deux récents champions d’Europe de kitesurf Lauriane Nolot et Axel Mazella être choisi en toute logique. Après avoir apporté à la France son tout premier titre mondial en 49er, le binôme composé d’Erwan Fischer et Clément Péquin a également été sélectionné, tout comme Sarah Steyaert et Charline Picon chez les dames, cette dernière validant son passage de la planche à voile au dériveur avec ce billet obtenu pour les Jeux parisiens.

Et la liste a continué de s’allonger en avril grâce à la sélection de Lou Berthomieu et Tim Mourniac en Nacra 17, un catamaran de 17 pieds (un peu plus de 5 mètres) qui se manœuvre donc en duo mixte. Tous deux étudiants à Sciences Po, ils ont été 4e aux Mondiaux en 2021, mais vivent actuellement une course contre la montre depuis la blessure au genou de Lou Berthomieu qui leur a fait manquer le « test event » de Marseille.

Volleyball

On l’a dit : les équipes de France dans les sports collectifs sont pour la plupart qualifiées d’office. C’est le cas du volley, où les hommes auront un titre olympique à défendre et où les femmes, sixièmes de l’Euro fin 2023, voudront continuer leur belle progression des dernières années. Reste seulement à connaître la composition des équipes.

VTT

La question qui se pose ici est de savoir s’il y aura un ou deux engagés bleus chez les femmes comme chez les hommes. Car si une place est assurée par sexe par le statut d’organisateur, une seconde pourrait être attribuée en fonction du classement mondial au 26 mai. En l’occurrence, vu les performances de l’équipe de France, qui survole notamment la discipline chez les femmes ces derniers temps, il y a fort à parier qu’elle aura quatre cyclistes engagés.

Water-polo

Et si une belle surprise venait des bassins de La Défense Arena de Nanterre l’été prochain ? Alors que les deux équipes de France sont une fois de plus qualifiées pour les Jeux, les garçons du water-polo viennent tout juste de réussir, en ce mois de février, le meilleur Mondial de leur histoire, achevé à une quatrième place remarquable. Les Bleues, elles aussi, sont en pleine progression avec une 13e place honorable à Doha.

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