JO 2024 : avec l’arrivée à Marseille de la flamme olympique, “la ferveur est enfin là”
“Que la fête commence ! ” s’exclamait The New York Times mercredi 8 mai, faisant état de l’arrivée à Marseille, à bord du trois-mâts Belem, de la flamme olympique, qui entame “un relais de soixante-dix-neuf jours” à travers la France.
Et dans la cité phocéenne, “qui a connu plus que sa part de violence et d’épreuves, tout en conservant une fierté farouche et l’ouverture d’une ville portuaire”, l’atmosphère était “résolument optimiste”.
Cette cérémonie dans le sud de la France marquait la fin “de l’odyssée méditerranéenne” de la flamme, “allumée en Grèce le mois dernier parmi les ruines d’Olympie, le site antique des premiers Jeux enregistrés”, note The Washington Post.
“Frayeur”
À Marseille, “une foule, estimée par les autorités locales à plus de 225 000 personnes, s’était pressée sur le front de mer et les collines de l’ancienne ville portuaire. Des feux d’artifice ont éclaté dans des panaches de fumée rouge, blanche et bleue – les couleurs du drapeau français”, raconte le New York Times.
Emmanuel Macron “a regardé en souriant” Florent Manaudou, champion olympique de natation en 2012 à Londres, transmettre le flambeau à la championne paralympique d’athlétisme Nantenin Keïta, le président de la République “profitant de l’atmosphère joyeuse d’une ville qu’il aime”. La flamme a ensuite été remise à Jul, “un rappeur marseillais populaire qui a allumé la vasque olympique sous des applaudissements nourris”.
“On rentre dans les Jeux !” s’est félicité Emmanuel Macron. “Tout s’est bien passé pour cette arrivée […], ce qui est un formidable succès”, s’est-il réjoui sur TF1 et France 2. Benoît Payan, le maire de Marseille, s’est, lui, enthousiasmé d’un spectacle qu’il a qualifié d’émouvant et de plein de surprises. “Nous pouvons dire que Marseille est la championne olympique de l’ambiance”, a-t-il déclaré.
“La ferveur est enfin là, à deux mois et demi de la cérémonie d’ouverture”, pour Le Soir, qui titre “Et soudain, le feu olympique embrasa la France !”
Toutefois, malgré les quelque 8 000 policiers et gendarmes mobilisés, “la frayeur est aussi” au rendez-vous. Le journal belge évoque “une foule trop compacte”, “des sorties du périmètre, mal indiquées”, “des bousculades” et des familles avec des petits enfants qui “paniquent”, alors que “ce n’est que le tout début du périple de la flamme”.