JO 2024 : Gérald Darmanin annonce deux interpellations liées à la « mouvance islamiste » en marge du relais de la flamme olympique en Gironde

Deux hommes particulièrement surveillés, « issus de la mouvance islamiste » selon Beauvau, ont été interpellés jeudi 23 mai en Gironde lors du relais de la flamme olympique.
PHILIPPE LOPEZ / AFP Deux hommes particulièrement surveillés, « issus de la mouvance islamiste » selon Beauvau, ont été interpellés jeudi 23 mai en Gironde lors du relais de la flamme olympique.

SÉCURITÉ - Le relais de la flamme olympique perturbé. Deux hommes particulièrement surveillés, « issus de la mouvance islamiste » selon Beauvau, ont été interpellés jeudi en marge du passage de la flamme olympique en Gironde, a annoncé ce vendredi 24 mai Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur.

Les deux hommes interpellés ont « violé la mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (Micas) dont ils font l’objet », a précisé le ministère dans un communiqué.

« Il n’y a absolument pas de lien avec la flamme », a précisé à l’AFP le parquet de Bordeaux, qui ajoute que les deux individus n’étaient pas armés.

Le nombre de « Micas » en forte hausse

Le premier homme, âgé de 33 ans, a été condamné en janvier dernier pour apologie publique du terrorisme, précise Beauvau. « Le second, âgé de 23 ans, était connu des services de renseignement pour des propos pro-jihadistes répétés sur la voie publique. Il avait par ailleurs été condamné à une peine d’emprisonnement ferme en octobre 2022 », ajoute le ministère.

Le 21 mai, un autre homme, âgé de 26 ans, avait été interpellé en Gironde, deux jours avant le passage du relais de la torche olympique. Proche de la mouvance Incel, le jeune homme avait posté sur les réseaux sociaux un message qualifié « d’inquiétant », dans lequel il faisant référence à une tuerie de masse en Californie en 2014.

Début mai, Gérald Darmanin avait dévoilé aux préfets « un plan d’actions » de lutte antiterroriste reposant sur une « stratégie d’entrave optimisée » à l’encontre de la « mouvance islamiste et jihadiste » en amont et pendant les Jeux olympiques.

Le ministre proposait notamment le déploiement systématique de mesures administratives comme des visites domiciliaires et des mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas) pour les personnes « condamnées pour faits de terrorisme ou fortement radicalisées, dès leur libération ».

Selon Beauvau, 77 « Micas » sont en cours, un chiffre qui a fortement augmenté depuis le début du relais de la flamme. Le ministère assure par ailleurs que les mesures d’entraves « continueront d’être renforcées à l’approche des Jeux ».

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