JO 2024 : « En France, la polémique précède toujours les projets »
Pas de « gnagnagna » chez le maire de Montpellier. Loin du JO bashing, Michaël Delafosse salue le travail mené par Tony Estanguet et trouve même la mascotte “géniale”. Il faut dire que le maire de Montpellier a de quoi se réjouir. Si sa ville n'accueille aucune épreuve olympique, elle représente le plus grand centre d'entraînement des athlètes derrière Paris. Pour atteindre ce podium, le maire a déployé pendant un an sa « diplomatie du sport » auprès des délégations étrangères, au point de réussir à convaincre l'ambassade d'Australie au lendemain de la crise des sous-marins.
La capitale de l'Hérault s'est aussi alliée à ses voisines Sète et Millau, afin de proposer une offre complète « terre, mer, montagne » qui couvre 98 % des disciplines olympiques. Une alliance qui lui permet en outre de financer l'accueil sur son territoire des deux flammes, olympique et paralympique - cas unique en France. Pragmatique, Michaël Delafosse compte ainsi tirer profit de l'événement pour le rayonnement de sa ville et l'économie locale. Mais l'élu socialiste appelle aussi le pays à se rassembler autour du sport, dont les valeurs lui paraissent plus que jamais utiles face à la montée des violences scolaires et de l'extrême droite.
Le Point : Pourquoi avoir voulu faire de Montpellier le plus grand camp d'entraînement aux JO derrière Paris ?
Michaël Delafosse :Parce que toute la France doit être au rendez-vous. Accueillir les équipes permet à ceux qui ne pourront pas assister aux [...] Lire la suite