JO 2024 : les autorités françaises redoutent des attaques par drone

À l’approche des Jeux olympiques de 2024, les autorités françaises se parent à toutes éventualités pour garantir la sécurité de l’évènement. Si la menace d’attentats terroristes plane sur les JO, ce sont plus particulièrement vers les attaques par drones qui inquiètent les autorités, pour qui ces engins peuvent constituer un sérieux risque. « Les drones sont très clairement notre priorité » indique ainsi un haut fonctionnaire.

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En effet, le marché lucratif des drones vendus dans le civil n’a cessé de s’accroître durant ces dernières années. Parfois détournés, ces drones peuvent faire l’usage de véritables armes de guerre. Thibault Fouillet, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, explique que « l’hybridation de drones civils à usage militaire ou terroriste, ce n’est pas nouveau, comme on peut le voir en Ukraine notamment. Le risque est transposable pour les JO, ce n’est pas un fantasme ».

Un dispositif de sécurité rodé, mais compliqué

La lutte anti-drone s’avère pourtant complexe. Le caractère évolutif de ces engins et la constante évolution de leur système rendent difficiles la détection et la neutralisation systématique des drones. « La problématique c’est l’efficacité d’un système qui doit être multi-couches. Vous ne luttez pas de la même manière contre des drones militaires ou des drones civils », précise Thibault Fouillet.

L’armée de l’air qui s’...


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