JO 2024 : des associations s’inquiètent des conséquences sociales de l’événement

La façade du CoJo a été visée dans la nuit de dimanche à lundi par des messages d'un collectif de militants qui dénonce le « nettoyage social » en Île-de-France en amont des JO 2024 à Paris. (image d'illustration)  - Credit:BERTRAND GUAY / AFP
La façade du CoJo a été visée dans la nuit de dimanche à lundi par des messages d'un collectif de militants qui dénonce le « nettoyage social » en Île-de-France en amont des JO 2024 à Paris. (image d'illustration) - Credit:BERTRAND GUAY / AFP

« Le revers de la médaille. » Dans un message projeté sur le bâtiment du comité d'organisation des Jeux olympiques (CoJo) dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 octobre, un collectif de militants a cherché à dénoncer le « nettoyage social » en Île-de-France en amont des JO 2024 à Paris.

Le message lumineux a été projeté vers 23 heures sur la façade du CoJo à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au-dessus du logo Paris 2024 et des anneaux olympiques qui ornent le bâtiment rectangulaire, autour duquel plusieurs dizaines d'acteurs associatifs ont placardé des affiches, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse.

« PLUS VITE pour vider l'Île-de-France des populations précarisées », « PLUS HAUT vers l'exploitation des travailleurs sans-papiers », « PLUS FORT dans la réponse sécuritaire contre les personnes à la rue », dénoncent les associations sur ces pancartes bleu, orange et rouge placardées dans le quartier du comité d'organisation et sur les plots en béton devant son siège. « ENSEMBLE exigeons la prise en compte des personnes exclues », propose une quatrième affiche.

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Une lettre ouverte envoyée lundi au CoJo

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