JO 2020 : Pour réaliser son rêve olympique, l’escrimeur Ryo Miyake est devenu livreur de repas

L’escrimeur japonais Ryo Miyake aurait pu ne pas participer aux Jeux Olympiques organisés dans son pays. En raison de la pandémie de Covid-19, ses entraînements ont été mis sur pause et il a dû puiser dans ses dernières économies pour s’en sortir. Parce qu’il ne voulait pas laisser passer sa chance, il a pris un petit boulot de livreur afin de réaliser son rêve.

En 2012, à Londres, le fleurettiste japonais Ryo Miyake montait sur la deuxième marche du podium avec ses coéquipiers, entrant dans l’histoire de son pays qui n’avait jusque-là remporté aucune médaille en escrime par équipe. Huit ans plus tard, le jeune homme de 30 ans n’imaginait pas qu’il devrait prendre un petit boulot pour pouvoir continuer de rêver. Comme de nombreux athlètes, il a été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19. Alors qu’il se voyait entrer, chez lui, dans le stade de Tokyo, acclamé par des milliers de personnes, il s’est retrouvé dépourvu de l’argent de ses sponsors lorsque la compétition a été reportée à 2021 en raison du virus. Pour subvenir à ses besoins et pouvoir continuer à financer sa carrière, il a dû puiser dans ses dernières économies, tout en gardant en tête l’espoir de concourir à domicile. «Cela a été très difficile. Mais après tout, les Jeux Olympiques représentent un Dieu, une existence absolue pour les athlètes», a-t-il confié à CNN en mars. «C’est comme courir un marathon pendant quatre ans, auxquelles il a fallu ajouter une année supplémentaire cette fois-ci, pour pouvoir atteindre son objectif».

Suguru Awaji, Yuki Ota, Ryo Miyake, et Kenta Chida, médaillés d'argent aux JO de Londres, en 2012, au fleuret par équipe.
Suguru Awaji, Yuki Ota, Ryo Miyake, et Kenta Chida, médaillés d'argent aux JO de Londres, en 2012, au fleuret par équipe.

Suguru Awaji, Yuki Ota, Ryo Miyake, et Kenta Chida, médaillés d'argent aux JO de Londres, en 2012, au fleuret par équipe. (...)
Lire la suite sur Paris Match