Jim Carrey refuse de faire la promo de «Kick-Ass 2»

Après la tuerie de Sandy Hook, l'acteur renonce, via Twitter, à faire la publicité du film adapté du comic de Mark Milar.

Le nombre de grimaces sur les plateaux télé américains va chuter. Jim Carrey a annoncé sur Twitter qu’il ne prendrait pas part à la promotion du film Kicks-Ass 2, réalisé par Jeff Wadlow, dont la sortie est prévue sur nos écrans le 21 août. La violente tuerie de l’école primaire de Sandy Hook, qui avait fait 14 morts en décembre, lui aurait ouvert les yeux. «J’ai tourné
Kick-Ass un mois avant les événements de Sandy Hook et maintenant, en bonne conscience,
je ne peux pas soutenir une telle violence. Je présente mes excuses à tous ceux qui se sont impliqués dans ce film. Je n’en ai pas honte, mais les récents événements m’ont ouvert
les yeux.»

Dans ce deuxième volet, Jim Carrey a la particularité d'incarner un chrétien born again qui refuse d'utiliser des armes. Il aurait ainsi confié à Mark Milar, auteur du comic, que cette raison l'aurait motivé à accepter le rôle, comme l'artiste le raconte sur un forum: «Comme vous le savez, Jim est un fervent défenseur du contrôle des armes à feu. Je respecte ses opinions politiques, mais je suis surpris par cette déclaration étant donné que tout ce qui figure dans le film figurait déjà dans le script dix-huit mois auparavant. Comme Jim, je suis horrifié par la violence (même si je suis Ecossais), mais Kick-Ass 2 n’est pas un documentaire. Aucun acteur n’a été blessé pendant le tournage! Tout comme Tarantino, Scorsese, Eastwood, et Oliver Stone, Kick-Ass évite la quantité habituelle de sang montrée dans les blockbusters et se concentre sur les conséquences de la violence, que ce soit par les liens avec les amis et la famille, ou comme nous avons pu le voir dans le premier film, Kick-Ass devant passer six mois à l’hôpital lors de sa première altercation.» A quelques semaines de sa sortie américaine, l'acteur semble avoir changé d'avis et reprend sa lutte médiatique contre les armes à (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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