Le jihadiste Salim Benghalem est bien mort

Salim Benghalem en février 2015.

Selon France Info, la famille du Français aurait été informée le 10 mai «par une personne de confiance», de sa disparition «en novembre 2017».

Selon France Info, le jihadiste français Salim Benghalem, 38 ans, est mort. Sa famille aurait été informée le 10 mai «par une personne de confiance», de sa disparition «en novembre 2017 dans un bombardement du régime syrien». Ce scénario confirme les informations de Libération, qui révélait fin février l’absence de signes de vie du terroriste depuis plusieurs semaines. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) disposerait également d’une note faisant état de la mort de ce français ayant gravi plusieurs échelons dans la hiérarchie de l’Etat islamique (EI).

Originaire du Val-de-Marne, Salim Benghalem est impliqué dans les plus terribles affaires des cinq dernières années. Il a été formellement identifié par les quatre otages français – Didier François, Nicolas Hénin, Edouard Elias et Pierre Torres – comme l’un de leurs geôliers dans les sous-sols de l’hôpital d’Alep. En janvier 2016, il a été condamné en son absence à quinze ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris pour sa participation active à une filière d’envoi de combattants.

Proche de Chérif Kouachi

Signe encore plus révélateur de sa dangerosité, le département d’Etat américain l’a inscrit en 2014 sur la liste «Specially Designated Global Terrorists», désignant les personnes faisant peser une forte menace sur les pays occidentaux. Enfin, et même si l’enquête judiciaire ne l’a, pour l’heure, pas formellement prouvé, l’ombre de Salim Benghalem, plane sur les attaques de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. Ancien de la filière dite «des Buttes-Chaumont», il cultivait une proximité avec Chérif Kouachi.

Dans une vidéo de propagande de l’Etat islamique diffusée le 12 février 2015 et tournée sous la contrainte par un otage britannique, le journaliste John Cantlie, Salim Benghalem s’était «réjouit» des attentats commis par les frères Kouachi (...)

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