Jeux Olympiques : derrière chaque performance sportive se cache un scientifique

Force musculaire, alimentation, influx nerveux, consommation d'oxygène, raideur des tendons : dans les laboratoires du Centre d'Aide à la Performance Sportive (CAPS) de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), les athlètes de haut niveau voient leurs performances disséquées au profit d'un coaching personnalisé.

Oxygénation, diététique, optimisation du mouvement, gestion de la force et de l'énergie, les performances des sportifs de niveau olympiques sont suivies par toute une batterie d'équipements de pointe.

Au Centre d'Aide à la Performance Sportive (CAPS) de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), plusieurs scientifiques experts de ces questions suivent des athlètes de très haut niveau de façon à adapter leur programme de coaching.

Lire aussiDe la rééducation au sport de haut niveau : un laboratoire français très spécial

L'alimentation du sportif de haut niveau, première brique vers les JO

"A un niveau de très haute performance, même un détail alimentaire peut jouer", appuie Alain Carpentier, responsable de l'unité de recherche en biométrie et nutrition appliquée à l'exercice. Lui-même ex-athlète de saut en hauteur, ses équipes évaluent la composition corporelle des sportifs, leur programme alimentaire et les compléments alimentaires qu'ils ingèrent en fonction du sport pratiqué.

"Le sportif devra enregistrer tout ce qu'il mange en quantité et en qualité pendant une semaine pour faire son bilan complet, et faire des analyses d'urines pour suivre ses excrétions protéiques par dégradation des muscles", précise-t-il. Pour se reconstituer, les muscles ont besoin de protéines que le sportif ingère dans sa nourriture ou par complément alimentaire. "Les protéines animales sont assimilées trois fois plus vite que les végétales, ce qui oblige à une vigilance particulière chez les sportifs végétariens", ajoute Alain Carpentier.

Influx nerveux et commande musculaire, les deux facettes de la performance

Ses équipes font partie du CAPS de l'ULB, qui comprend les pôles métabolique, psychologique, biomécanique, isocinétisme et prévention lésionnelle, neuromusculaire et nutritionnel. "En passant du terrain au laboratoire, nous pouvons normaliser les efforts et standardiser la performance, puis modifier ces conditions sur un grand nombre de personnes pour récupérer des informations fia[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi