Jeux Olympiques 2024 : pourquoi il n’y aura pas de frites pour les athlètes au village olympique

Si les athlètes pourront bien manger des pommes de terre, elles ne seront pas cuisinées sous forme de frites. Ils devront aussi se passer de foie gras et d’avocats.

GASTRONOMIE - « Des frites, des frites, des frites » comme diraient les Tuche. Mais ces derniers auraient été bien tristes s’ils avaient dû séjourner le temps des JO de Paris au village olympique. En effet, les pommes de terre frites ont été bannies du grand restaurant, et Le New York Times a expliqué pourquoi ce mercredi 29 mai.

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Le média américain a visité les lieux situés à Saint-Denis, et notamment l’ancienne centrale électrique de 210 mètres de long qui fait désormais office de restaurant le plus grand du monde. Dès le 12 juillet, soit deux semaines avant le début des Jeux, près de 45 000 repas y seront servis par jour tout au long des Jeux olympiques et paralympiques.

Et parmi les 500 plats différents qui seront servis, les frites ne feront pas partie du menu. Question de sécurité. « Les frites sont trop risquées en raison des risques d’incendie liés aux friteuses », a expliqué Charles Guilloy, l’un des deux chefs en charge des menus et de l’organisation des restaurants du village olympique. À défaut, il y aura des patatas bravas.

Et ce n’est pas le seul met auquel les sportifs vont devoir renoncer. Ils devront aussi se passer de foie gras et d’avocats. Non pas pour des raisons de sécurité, mais le premier par souci du bien-être animal et le second du climat. « C’est non aux avocats car ils sont importés de très loin et consomment beaucoup d’eau », souligne le chef au New York Times.

Et pour le reste, il reste aux athlètes de suivre aussi un régime adapté, surveillé par leurs nutritionnistes exigeants, pour pouvoir être performant lors des épreuves. Sur les 500 mets, une quarantaine de plats principaux - dont un tiers 100 % végétal - sera proposée et 120 plats du jour se succéderont.

Seront aussi servis en permanence grillades, pâtes, soupes, salades, fromages, fruits et laitages. Sans oublier le pain, avec sept sortes différentes.

En plus de ce gigantesque restaurant principal, un food-court appelé « Grab and Go XXL » sera aménagé autour d’une terrasse extérieure de 500 m². Ici, ambiance plus décontractée avec tables hautes pour manger debout, terrain de pétanque et des chefs de renoms qui n’hésiteront pas à venir échanger avec les sportifs.

Parmi ces chefs, certains proposeront une recette signature en édition limitée (600 plats par jour), tels Alexandre Mazzia avec son merlu fumé et brûlé au salé accompagné d’un tapioca lié dans un bouillon végétal ; ou encore Amandine Chaignot, avec son croissant œuf poché avec crème d’artichaut, copeaux de tomme de brebis et truffe.

Le groupe Sodexo, qui fera travailler un millier de personnes par jour pour nourrir les athlètes, s’est par ailleurs engagé à proposer « 100 % de produits français pour les fruits et légumes, la viande et les produits laitiers » et lutter contre le gaspillage alimentaire.

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